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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:50
Nous portons à votre connaissance cette étude mais tenons à y apporter les réflexions suivantes :
 
- d'abord, ce sont les élus qui sont responsables du bon fonctionnement des collectivités : gèrent-ils bien "leur" personnel, le recrutement est-il fait sur des caractères toujours objectifs et  non sur celui du clientèlisme ou sur des bases qui ne sont pas saines ? Le mode de gestion des élus est-il exemplaire et donc incitatif auprès du personnel ?
 
- l'absentéisme n'est pas un mal incurable, sa croissance est le reflet d'une mauvaise gestion des ressources humaines d'une entreprise quelle qu'elle soit.
 
- cette  étude ne doit pas être un moyen de jeter l'anathème sur l'ensemble du personnel des collectivités territoriales qui mérite toute notre considération. S'il y a des fonctionnaires territoriaux qui n'accomplisent pas  correctement leur mission, c'est d'abord qu'ils sont mal encadrés, mal gérés et/ou qu'ils ne méritent pas le poste qui leur est confié.
Il  faut éviter  que les quelques % de fonctionnaires territoriaux qui n'exercent pas convenablement leurs missions soient sanctionnés et que la large majorité  qui exerce dignement leurs tâches soient récompensés.
 
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Collectivités

L’absentéisme en forte hausse

Selon une étude de Dexia, l’absentéisme a fortement augmenté dans les collectivités territoriales entre 2007 et 2009. Au-delà du coût financier, les absences désorganisent les services.

 

Les agents territoriaux s’arrêtent pour raisons de santé de plus en plus souvent (+ 10 % de la fréquence), de plus en plus longtemps (+ 6 %) et sont de plus en plus nombreux à s’absenter (+ 9 %), toutes natures d’arrêt confondues (maladie, accident, etc.). Par ailleurs, le taux d’absentéisme des collectivités de plus de 350 agents est deux fois supérieure à celui observé dans les petites collectivités. Tels sont les enseignements majeurs de l’étude sur l’évolution de l’absentéisme pour raisons de santé dans les collectivités territoriales entre 2007 et 2009, publiée par Dexia Sofcap.

Davantage d’accidents de service

Si la maladie ordinaire a constitué en 2009 la première cause d’arrêt de travail (43 % des jours d’arrêt), l’accident de service affiche l’une des plus fortes progressions, avec une accélération de 10 % en trois ans. Les arrêts les plus courts sont les plus fréquents (52 %) et durent en moyenne de deux à cinq jours, 85 % des arrêts étant inférieurs à 30 jours. Globalement, les arrêts interviennent davantage en hiver, le lundi (33 %), concernent à 65 % des femmes et davantage des agents âgés entre 41 et 55 ans.

L’étude précise que l’augmentation des arrêts a engendré une hausse de 9 % du coût moyen annuel des absences pour raison de santé. En 2009, un agent en arrêt a coûté entre 1 212 et 2 074 euros annuels à la collectivité qui l’emploie, en fonction de l’effectif total. Mais, au-delà du coût financier, c’est l’ensemble du service qui est impacté puisque, selon Dexia, la multiplication des arrêts peut créer une désorganisation au sein des collectivités et générer un sentiment de lassitude chez les agents présents, ainsi soumis à une surcharge de travail.

Sylvain Henry

Lire aussi : Etude de l'Observateur de l'emploi des métiers et des compétences sur l'absentéisme

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