TROP DE RÉFORMES MAL GÉRÉES ONT TUÉ LES RÉFORMES, L'ESPRIT DE RÉFORME ET LE BESOIN DE RÉFORMES...

POURTANT IL FAUT RÉFORMER

Taxes d'habitation, taxes carburant, prélèvement à la source, réforme constitutionnelle, justice, travail, SNCF, retraites, 80 km/h...

et les autres projets comme le service national universel, la réforme de l'État, réforme globale de la fiscalité, la réforme de la scolarité dont celle du bac ...

C'est trop, c'est bâclé, c'est rejeté !

Le cafouillage entre les membres du gouvernement, le Premier Ministre et  le Président de la République, les marches avant et marche arrière : un mouvement brownien donc incontrôlé qui fait mauvais effet : impréparation, échecs, effets d'annonces...

Les Français n'y croient plus, ils sont inquiets, en colère... pourtant il y a eu un point d'accord qui a porté Emmanuel MACRON au pouvoir : la France doit se réformer et l'État en premier. Mais comme le pilote ne maîtrise pas l'appareil tout l'appareil tangue, le moteur a des ratées et ...et les gilets jaunes ont fleurissent sur le tarmac.

IL FAUT RÉFORMER AUTREMENT : ÉTUDIER, ÉCOUTER, CONCERTER ET TRANCHER

PLUS DE DROIT À L'ÉCHEC

Est-ce la méthode MACRON  ou une autre qui permettra de relancer un vrai chantier de réformes ?

Il y a le GRAND DÉBAT qui sera ce que le Président en fera. Il y a le scepticisme : avec des mauvais peut-on faire du bon ?

Mais, il faut tout de suite dire qu'il n'a plus de place pour un échec. La somme des mécontentements et des mécontents qui se sont réveillés fait que la France est en état près révolutionnaire.

Ceux (y compris les ministres aux propos hasardeux) qui ont cru qu'ils feraient taire les gilets jaunes en les menaçant ont tout faux. Le mal dont souffre le pays et le mal être des citoyens même s'il n'est pas est encore trop profond ne se soignent pas à coup de gaz lacrymogènes, de coups de matraques mais en recréant les conditions de la confiance.

LA DISPARITION PROGRAMMÉE DES CORPS INTERMÉDIAIRES A CRÉÉ UN VIDE QUI LAISSE LA PLACE À LA DÉMOCRATIE DIRECTE : LE PRÉSIDENT FACE AU PEUPLE

Les Partis : à juste titre, les citoyens n'y croient plus. Ils avaient confisqué le pouvoir en trustant les bonnes places. Ils en ont abusé. Ils ne sont plus crédibles.

Les Syndicats : ils ne représentent plus qu'eux-mêmes. Achetés, en guerre les uns contre les autres, avec des dirigeants qui couraient les honneurs et les postes ils ne peuvent jouer aucun rôle.

L'oligarchie technocratique qui a placé ses énarques à tous les postes clefs de l'État et même d'une partie du secteur privé est honnie et a prouvé sa dangerosité. Elle inspire la méfiance parce qu'une part de leurs membres a confondu SERVIR et se SERVIR !

Donc ceux dont la raison d'être est d'assumer le lien entre le peuple et ses élus,  les partis et les syndicats nommés  les corps intermédiaires ont sombré.

IL EN RESTE PLUS QUE LE DIALOGUE DIRECT

Il reste un Président de la République face au peuple.

Avec le Grand Débat, celui-ci  va tenter renouer un dialogue. Il devra forcer sa nature pour écouter et non sermonner. Il devra mettre en forme et lancer le train de mesures et de réformes attendues.

Il aura donc besoin d'un Gouvernement de Salut Public efficace et discret, professionnel qui gérera le pays pendant une phase déterminée pour remettre le Pays "en marche"! vraiment cette fois. Ainsi, il faudra que le Président soit entouré d'une équipe restreinte d'Hommes et de Femmes aimant leur pays, riches en idées et ayant le sens de la mesure et de l'État. Des hommes neufs. Il en existe. C'est la richesse de la France et sa force.