ON NOUS A VOLÉ UNE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE, UN CHOIX DE SOCIÉTÉ
Notre devoir statutaire d'association citoyenne est d'inciter au vote.
"Que la situation de la France soit grave, c'est un fait, mais rien ne nous permet de dire qu'elle est désespérée" Franz Olivier GEISBERT.
Face à cette situation grave et face, par exemple, à un chômage que rien n'arrête, une dette qui plafonne, des prélèvements sociaux trop élevés... le citoyen doit rester mobilisé et dire son mot par son bulletin de vote. Il doit approuver, sanctionner, rejeter...
Le débat d'hier mercredi 3 mai 2017 a apporté la preuve supplémentaire d'un choix difficile par rapport à une présentation loin des réalités concrètes.
Deux causes à ce choix difficile voire impossible :
- Il n'y a pas un réel choix entre deux programmes définis, clairs, s'opposant sur le fond.
- 3 millions d'électeurs qui avaient choisi F. FILLON à la Primaire de la droite avec un programme de changement réel ont perdu leur candidat assassiné alors qu'il abordait la dernière ligne droite de sa campagne ou "suicidé" par une défense maladroite ou incomprise ou les deux.
Il y a bien deux personnalités qui s'affrontent : une, issue du système qui a exercé le pouvoir, qui appartient donc au système que la majorité des français ont ou avaient rejeté et l'autre, qui a toujours été en dehors du système et qui rassemble justement les mécontents de tous bords et dont le programme n'est pas compris ou pas compréhensible comme sur l'Europe, les frontières, l'euro, la santé, l'école...
Donc, effectivement "on" a volé aux citoyens cette élection présidentielle, celle d'un choix de société...mais ce n'est pas une raison pour ne pas VOTER dimanche ...pour avoir le droit de "revoter" les 11 et 18 juin pour éventuellement infléchir le vote aux présidentielles imprécis, ambigu et peu satisfaisant pour tant de citoyens électeurs.