GEOFFROY DE BAYNAST, adjoint chargé de l'urbanisme a présenté ces dossiers de sous-concessions de plageT
UN CONSEIL MUNICIPAL CONSENSUEL ET DÉTENDU
Que retenir de ce premier conseil municipal de l'année 2016 ?
LA PLACE AUX PLAGISTES
Il a débuté par le lourd dossier que soulève sur la photo Geoffroy de BAYNAST : c'est celui de l'attribution de 18 sous-concessions sur la plage.
La présentation de ces 18 dossiers faite avec humour a permis de faire passer cela en douceur avec un sans-faute puisque les 18 délibérations ont été approuvées sans contestation.
Il faut noter que le degré d'exigence posé par les élus devrait permettre d'obtenir une gestion appropriée des plagistes qui seront soumis à un cahier des charges rigoureux. Ceux-ci ont désormais une garantie qui leur permettra d'investir plus facilement puisque la durée de la sous-concession passe de 6 à 12 ans. Premiers votes unanimes.
LE CASINO DES ATLANTES
La ville des Sables d'Olonne a confié à la SAS Casino des Atlantes l'exploitation du Casino des Atlantes à partir du 1er novembre 2014. L'exploitant délégataire est alors le groupe BARRIERE qui a manifesté en 2015 son intention de céder sa place.
Le Casino change donc de mains pour sa partie gestion. Le groupe BARRIERE cède sa place et ses actions au groupe VIKINGS CASINOS SAS qui assumera le gestion en principe jusqu'en 2029.l
Souhaitons que le casino municipal devienne un fleuron de la Station balnéaire, qu'il soit ce Casino que tout un chacun préférerait plus attractif, plus brillant. Il y a matière à réflexions et projets...ce n'est pas encore pour demain !
UN EMPRUNT TOXIQUE
Les deux mots "emprunts toxiques" sont bien installés dans les enceintes de délibération des collectivités locales et pour longtemps.
Ils plombent les finances locales : quelle erreur vendue par les banquiers indignes à des élus imprudents ! La principale banque DEXIA, filiale de la Caisse des Dépôts, qui a le plus vendu ces emprunts a déjà coûté 6 milliards aux contribuables français qui, pendant 20 ans, vont continuer à payer ce scandale bien camouflé...un trou plus important que celui du Crédit Lyonnais.
Comme ces emprunts continuent à faire courir des risques aux collectivités il faut les racheter, les désensibiliser, négocier, payer des pénalités de remboursement anticipé parfois colossaux...et pour payer, il faut que la collectivité emprunte à nouveau.
L'État a dû recourir à un subterfuge juridique pour dédommager les collectivités victimes consentantes de ce pataquès financier : c'est "tenez-vous bien !" : "le service de pilotage du dispositif de sortie des emprunts à risque". Il fallait oser inventer cela !
Si tout va bien la commune des Sables d'Olonne touchera un maigre dédommagement de 190 619 euros. Et comme l'Etat et certains de ses serviteurs sont pleins de délicatesses, ils ont inventé un système qui fait que cette somme largement accordée (14% du coût !) sera versée de manière fractionnée;;;on ne sait comment ?
Jean-Noël LANDAIS pour l'opposition de droite a bien tenté, une nouvelle fois, d'expliquer que cette opération faite lors d'une précédente mandature (juin 2007) n'était pas catastrophique. Les élus préfèrent garder un silence de circonstance...à quoi sert parfois de remuer le couteau dans la plaie?
L'unanimité se fait pour donner au maire l'autorisation de signer la convention qui permettra à la commune de gagner ce lot de consolation et de rayer de ses soucis un de ses emprunts toxiques.
DES DÉLIBRATIONS DE GESTION COURANTE TOUJOURS PRISES À L'UNANIMITÉ
Les délibérations se suivent présentées aux élus de manière décontractée parfois suivie d'échanges courtois.
Mise à disposition de l'ISO d'un salarié : cela chatouille l'opposant de gauche Didier VASSET, procédure peu orthodoxe pour un fonctionnaire.
Lionel PARISET, conseiller délégué à ces affaires de la mer, n'a pas de mal à convaincre son collègue du bienfait de cette mesure compte tenu des missions lourdes par moment confiées à l'ISO particulièrement lors de l'organisation des grandes courses au large et de la variété de ces missions.
Cette bouée de secours lancée à l'ISO ne veut pas dire qu'il n'y aura pas une réflexion sur les missions de l'ISO.
Encore un vote à l'unanimité.
Ainsi défilent les délibérations toujours adoptées à l'unanimité.
100% des décisions prises à l'unanimité, pas d'éclats de voix : 2016 démarre aux Sables d'Olonne sous les auspices du consensus.