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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 23:54
L'usine AMETYST de Montpellier

L'usine AMETYST de Montpellier

 

DECHETS : TRI MECANO BIOLOGIQUE : une filière de traitement de nos déchets  inefficace, coûteuse, dangereuse pour la santé et qu'il faut donc abandonner...même en VENDEE !

 

voir nos précédents articles sur TMB..."recherche TMB"

 

UN BEAU NOM "AMETYST" : mais quel gâchis ! A MONTPELLIER on continue à comptabiliser les dégâts...100 millions d'euros et on continue...et en VENDEE ?

 

Vous pouvez voir ce reportage sur FR3

http://riverainsgarosud.org/actualite/le-defi-pour-lagglo-de-montpellier-continu-jusqua-quand

Les "usines à compost"  encore une fois mises en cause : Romainville, Montpellier, Angers, la VENDEE (Château d'Olonne, Saint Christophe du Ligneron), la Suisse, la Belgique, l'Espagne, l'Angleterre...  ont abandonné la filière ou font marche arrière...il y a bien une raison !

En VENDEE, l'opacité qui entoure les résultats, l'exclusion des associations des commissions de suivi des sites continuent à alimenter le malaise.

Nous l'avons dit et répété le Conseil Général de la VENDEE a été trompé dans ses choix. Il se doit de faire amende honorable. "Errare humanum est perseverare diabolicum...se tromper est humain persévérer est diabolique"

On finit par regretter que le procès en diffamation  lancé par TRIVALIS à l'encontre des défenseurs de l'environnement n'ait pas eu lieu. La présence des media aurait fait éclater le scandale et contraint les élus à faire amende honorable.

Vendéens, n'oublions pas que TRIVALIS est votre Syndicat départemental chargé du traitement des déchets . Sa Présidence fut jusqu'à ces derniers temps confiée à Yves AUVINET vice-président du Conseil Général qui a toujours refusé de remettre en réflexion, voire en cause la filière TMB. Cela conduit à une impasse déjà trés coûteuse et dont il faudra sortir : mais à quel prix ? Les électeurs devront s'en souvenir.

A quand le vrai débat public en VENDEE sur le bilan des deux usines et donc à quand l'audit demandé depuis des années ?

Les vendéens qui payent ont le droit de savoir.

 

MONTPELLIER : un débat

 

130 000 tonnes d’ordures ménagères entrent à Amétyst.

 

110 000 en sortent pour de l’incinération ou de la décharge...donc l'usine ne sert qu'à peu de choses...le contrat agglo, délégataire a été dénoncé puis reconfié au même prestataire !

 

Le débat passionné autour du traitement des ordures ménagères est loin d'être terminé.

Après 6 ans d'exploitation chaotique - incendie, nuisances olfactives, invasion de mouches- donnant lieu à des levées de boucliers des riverains et associations écologistes, l'usine Amétyst vient de profiter d'une prolongation d'activité de dix ans.

 

L'Agglo a reconduit Novergie avec, à la clef, un budget de 15M€ par an.

Soit 150Millions d'euros sur la période. "Les bras m'en tombent", s'indigne François Vasquez, porte-parole des Riverains de Garosud.

La raison d'être d'Amétyst est de produire du compost depuis les ordures ménagères.

Avec, en bonus, de la création d'électricité et de biogaz pour chauffer le quartier des Grisettes. "On nous promet monts et merveilles depuis son installation mais c'est un échec.

En 2013, l'usine a produit 465 malheureuses tonnes de compost qui sont inutilisables car mécaniquement polluées. Amétyst, c'est une rhumerie qui ne ferait pas de rhum."

 

Les habitants payent deux fois.

L'Agglo ignore l'interdiction de cette filière : les députés l’ont voté le 26 septembre.

À partir de 2016, il sera interdit de construire de nouvelles usines de tri-mécano-biologique.

C'est amendement au projet de loi sur la transition énergétique et la croissance verte. Les grandes lignes du projet sont de favoriser le recyclage des objets, la réduction des déchets ménagers (-10% dès 2020) et leur valorisation (60% dès 2025).

Les grandes mesures sont la généralisation du tri des biodéchets à la source et la tarification incitative, le renforcement du principe de proximité dans la gestion des déchets pour développer le cycle court de réemploi et de recyclage. Interrogés, le vice-président délégué à l’environnement, et les services de l’Agglomération n’étaient pas au courant de ce vote parlementaire.

Les résultats d'exploitation de 2013 sont sans équivoque.

Sur les 130.000 tonnes d'ordures ménagères apportées pour traitement, 110.000 tonnes  ressortent pour aller soit en incinération, soit en décharge.

 

"Les habitants de l'Agglo payent deux fois.

100€ la tonne apportée (85€ sur les dix ans à venir, NDLR) et, en moyenne,

80€ pour l'incinération et la mise en décharge."

La production électrique, 16 millions de mégawattheures, est consommée à 90% par l'usine.

Seul le gaz présente un bilan positif.

"Connaissez-vous un site pour installer une décharge ?", rétorque C. Meunier, vice-président de l'Agglo en charge de l'environnement...

Qui reconnait que "Oui, Amétyst est un procédé cher mais c'est un choix politique."

Et de miser sur les investissements annoncés par Novergie, lors de la compétition pour décrocher le marché, afin d'améliorer les résultats.

"On va dans le mur"

Le premier, près de 8M€, concerne l'amélioration des capacités de tri pour la fabrication de compost et de biogaz.

Le second, près de 2M€, vise la création d'une chaîne de déshygiénisation pour rendre transformables tous les biodéchets, en particulier carnés, provenant des cantines scolaires. Et d'envisager la production à terme de 35.000t de compost valorisées par la revente.

"Il y a six ans, je prenais le pari que l'usine n'atteindrait pas ses objectifs annoncés.

Je le renouvelle pour les 10 ans à venir. On va dans le mur", peste François Vasquez.

 

Quant au tri à la source,

Cyril Meunier (agglo) espère faire taire les opposants avec la nouvelle DSP, les investissements promis par Novergie, ceux prévus pour développer Déméter (tri des papiers, plastiques et métaux) et le futur marché de collecte des ordures ménagères, délégation qui sera réattribuée en 2015.

Des mesures pour inciter à trier à la source devraient être présentes dans le cahier des charges.

 

Audit promis par le candidat Saurel En mars 2014, le candidat aux municipales Philippe Saurel demande la réalisation d’un audit "complet mené par un bureau d’étude indépendant sur Amétyst".

Il s’engage à mener cette expertise s’il est élu à Montpellier. Le maire a alors confié la totale gestion du dossier à son vice-président à l’environnement. Des deux hommes interrogés, seul P. Saurel a confirmé l’existence d’un audit en cours "parmi la dizaine commandés après mon élection". A quand les résultats ?

 

Sur la base d'informations du Midi Libre

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