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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 15:50
Dessin de circonstance

Dessin de circonstance

GRÈCE : OUI AU RÉFÉRENDUM, NON À LA QUESTION QUE VOICI

 

Pour nombre d'européens qui devront payer l'incurie de 30 ans et plus de gestion des politiciens grecs menteurs, escrocs, voleurs... ce référendum et la question posée tournent au scandale.

 

« Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond (Réformes pour l'achèvement du programme en cours et au-delà) et Preliminary debt sustainability analysis (Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette) ? »

 

L'électeur a le choix entre deux cases à cocher : « n'est pas accepté/NON » et juste en dessous « accepté/OUI ».

 

Qui connaît les "conditions européennes" dit plan d'accord ? 1% des grecs ou moins !

Étonnant l'acceptation voire l'extase d'élus en France face à ce référendum. C'est exactement le type de consultation avec ses modalités qui feraient, si elle avait lieu en FRANCE, hurler les mêmes élus et crier " à la dictature ! "

 

ET LA FRANCE ? IL N'Y A PAS QUE LES GRECS QUI SONT DE MAUVAIS ÉLÈVES

 

Certes, comment se comporterait la FRANCE acculée à rembourser une dette de plus de 2 090 milliards avec un PIB de 2064 milliards d'euros, une dette dont les seuls intérêts dépassent les 45 milliards d'euros malgré la baisse des taux d'intérêts alors que l'impôt sur le revenu ne rapportera  (budget 2015) que 76 milliards d'euros ?

Notons que cette dette a cru en un an de 70 milliards !

Un laxisme à la grecque mais avec des chiffres qui peuvent et devraient affoler. L'État demande aux citoyens et aux collectivités locales de faire des efforts et lui n'en fait pas et continue à creuser le trou.

 

La peur d'affronter cette situation fait que nos gouvernants français sont aussi conciliants avec la procédure grecque.

En effet, on omet de parler aux français de la réalité française : dette qui flambe, déficit budgétaire incontrôlé, réforme de l'Etat promise à Bruxelles sans cesse remise : attention DANGER...

Á quand un référendum en FRANCE avec les questions :

"français, voulez-vous vous serrer la ceinture pour sauver 40 ans de politique négligente ? " OUI, NON"

"voulez-vous rembourser la dette contractée par l'Etat français par de nouvelles ponctions " OUI, NON" ?

Au moins ces questions seront plus claires que celle qui est posée au peuple grec à qui ses élus n'ont cessé de mentir. N'oublions pas que l'État grec à présenter à son peuple et à l'EUROPE des budgets et autres chiffres qui se sont révélés faux ! et ce durant des années : les plans français d'économies présentés à Bruxelles sont aussi critiqués même par un commissaire nommé MOSCOVICI qui fut ministre du budget !

 

Ce n'est pas le peuple grec qui a présenté ces chiffres mais les élus de ce peuple : élus démocratiquement ?

Quant au référendum, la GRÈCE, mère spirituelle de la démocratie, a oublié son histoire. Ce référendum n'a rien d'une procédure démocratique puisque déjà la question posée est inaudible.

La consultation du peuple est trop souvent une procédure dictatoriale, une procédure viciée que ce soit au plan national comme au plan local...qu'on se le dise.

 

 

 

 

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