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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 10:43
AVRIL 2022, LES FRANÇAIS ÉLISENT UN PRÉSIDENT QUI NE CACHE PAS CETTE FOIS SON INTENTION D'UNE RÉFORME DES RETRAITES

AVRIL 2022, LES FRANÇAIS ÉLISENT UN PRÉSIDENT QUI NE CACHE PAS CETTE FOIS SON INTENTION D'UNE RÉFORME DES RETRAITES

 

 

 

PARADOXE : EN France, PAYS DES LIBERTÉS, IL N’Y A PAS « UN DROIT DE GRÈVE », IL Y A DU BRICOLAGE JURIDIQUE ET DES PRATIQUES PLUS OU MOINS « LÉGALES »

 

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ MAIS LA LIBERTÉ DE FAIRE GRÈVE EST TOUJOURS TRÈS ENCADRÉE ET MAL DÉFINIE

On pourrait croire que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et sa définition de la liberté ouvrait la voie au droit de grève. Il l’ouvre mais la referme puisque la grève, en général, nuit à autrui et donc est bannie.

En effet, la Déclaration des droits de l’homme (1789) ne grave pas dans le marbre un quelconque droit de faire grève ou droit de grève : liberté d’association n’est pas le droit de grève, surtout que cette liberté d’association est restée longtemps très limitée.

Reprenons les textes.

Article 2 Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.

Article 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Article 5.  La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.  

Le préambule de la Constitution de 1946 est repris dans la Constitution de 1958 mais dans un texte qui n’est n’est guère plus explicite.

 « 7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. » (extrait de ce  fameux préambule de la Constitution de 1946).

Il y a bien donc bien un droit mais réglementé et règlementable ...mais sans limite? Il est donc possible de justement le réglementer à tout va de façon telle qu’il puisse perdre sa force et son fondement même.

Il n’est pas un droit imprescriptible, fondamental. Il n’ouvre aucun droit individuel. Il n’est pas proclamé un exercice libre du droit de grève ou de faire grève.

D’ailleurs il est important de souligner que les droits acquis dans la déclaration de l’homme et du citoyen ont été votés en 1789 mais que les lois dites LE CHAPELIER votées les 22 mai et 14 juin 1791 et le décret du 17 juin 1791 « relatif aux assemblées d’ouvriers et artisans de même état et profession » interdisent les coalitions de métiers et grèves. Ces textes ont eu la vie dure puisque même la Constitution de 1946 ne les abroge pas expressément.

Depuis cette interdiction de 1791 et malgré la venue du monde industriel et du droit d’association l’exercice d’un droit de grève a été seulement toléré mais non codifié.

 

IL FAUT S'ACCOMMODER AVEC CE VIDE JURIDIQUE ET À DES GRÈVES DE NATURE TRÈS DIFFÉRENTES.

UNE DÉFINITION DE LA GRÈVE N’EST INTERVENUE QU’AVEC LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION QUI A ELLE-MÊME SES LIMITES.

En réalité, il en est comme en matière de définition du contrat de travail, le législateur n’a pas osé s’aventurer à définir la GRÈVE depuis 1789 jusqu’à nos jours.

Il faut dire que la « grève » dont le terme rappelle les horreurs terroristes de la Révolution est un mauvais souvenir : celui du nom de la place où la guillotine a sévi.

Il faut attendre un arrêt de la Cour de Cassation du 2 février 2006 pour avoir une définition contestable de la grève :

"La cessation collective, concertée et totale du travail en vue de présenter à l'employeur des revendications professionnelles."

 C’est donc la jurisprudence et non une loi qui définit la grève.

Chacun sait que la jurisprudence est dite « constante » mais qu’elle peut varier du jour au lendemain comme d’ailleurs la forme des grèves qui peuvent être insurrectionnelles, politiques, revendicatives, locales, nationales, catégorielles, ...

Donc, le législateur a repris la main pour faire des lois circonstancielles pour restreindre non les causes mais les conséquences des grèves qui nuisent à autrui donc sont condamnables car préjudicielles à l’individu, à la continuité du service public, à des obligations ou statuts spécifiques : militaires, certains autres fonctionnaires et agents des services publics, droit de réquisition...

Il n’y a pas une grève, il y a des grèves et la preuve en est avec aujourd’hui le télétravail permet au salarié de faire ou ne pas faire grève dans son fauteuil chez lui.

On voit bien que la définition de la grève ci-dessus est trop restrictive et dépassée.

Cette grève du 19 janvier 2023 n’est donc pas une grève du type défini par la jurisprudence mais elle est plutôt un mouvement à connotation politique, une pression sur le Parlement qui doit statuer sur la « réforme des retraites »,

La rue contre la représentation nationale, ce n’est pas trop démocratique.

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31 octobre 2022 1 31 /10 /octobre /2022 18:22
L'ASSEMBLÉE NATIONALE DISSOUTE ?

L'ASSEMBLÉE NATIONALE DISSOUTE ?

 

 

 

2022, LÉGISLATIVES ET PRÉSIDENTIELLES : DES ÉLECTIONS POUR RIEN ?

L’élection aux dernières législatives (deuxième tour surtout) et celles des Présidentielles ont vu sortir des urnes des mal élus.

Le Président candidat MACRON n’a pas fait de campagne électorale en 2022 et n’a voulu, par conséquent, ni présenter son programme ni son bilan 2O17/2022 condamnant les trop rares électeurs s’étant déplacés pour ces présidentielles à voter à l’aveugle.

Les élections législatives de juin 2022, d’une part, ne sont pas significatives avec un taux d’abstentions et de votes nuls et blancs représentant 60 % des inscrits. C’est la marque du désintérêt, de l’écœurement et de la déception du peuple français pour ses élus et pour toute la classe politique et d’autre part, et accessoirement,  les votants ont exprimé aussi leur mécontentement en portant en masse leurs votes sur les oppositions et  sur des candidats extrémistes (NUPES, Rassemblement National et accessoirement les Républicains insaisissables et en crise ) qui sont, regroupés, majoritaires à l’Assemblée Nationale.

Le Président de la République a dit qu’il avait entendu et compris le signal envoyé par les français. Cela ne s’est pas traduit dans les faits : le Président poursuit sa politique avec un comportement inchangé et a nommé un gouvernement qui n’a pas la parole, impuissant.

Il endosse l’entière responsabilité d’une politique qu’il dicte, pleine de contradictions et illisible pour le citoyen : économie menacée de toutes parts, dette croissante, budget en super déficit, insécurité grandissante, santé malade, politique étrangère conduisant à l’isolement total de la France, immigration...

 

MENACE DE DISSOLUTION : AUX URNES CITOYENS !

Le Chef de l’État, en chute libre dans l’opinion, suivi timidement par sa Première Ministre commence à faire et dire comme à l’école lorsque le maître dit à ses élèves « si vous continuez à être indisciplinés, je vous collerai ! »

Les députés continuent à être indisciplinés et sont condamnés à des débats stériles qui se terminent par une nouvelle punition, la sanction du Président est alors l’article 49-3 : circulez, il n’y a rien à voir ou à décider car c’est Moi qui ai raison !

On se croirait au Guignol ! sauf que c’est triste et qu’on ne sait pas qui va gagner car il n’y a ni bon ni méchant mais une association des irresponsables : guignol et une troupe d’insoumis.

Et des millions de français perdus et dans la crainte des crises menaçantes.

C’est là que la « menace » de la dissolution de l'Assemblée Nationale qui se précise : comme le Président estime qu’il a raison et que ses élèves ont tort il brandit son arme fatale qu’est la possibilité de renvoyer ses insoumis devant le peuple...en espérant quoi ?

 

DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UNE SOLUTION CONTRE LA PRÉSUMÉE CRISE INSTITUTIONNELLE ET UN PEU DE POLITIQUE FICTION

Les constituants de 1958 n’étaient pas naïfs. Ils avaient su tirer les leçons de la 4ème République avec son impuissance politique chronique qui laissait le pouvoir à la rue, à l’aventure, à la chienlit comme l’a dit le Président de Gaulle. Le Président en vertu de son devoir d’assurer « le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État » peut recourir au peuple par une procédure bien encadrée : la dissolution de l’Assemblée Nationale.

C’est l’article 12 de la Constitution :

« Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l'Assemblée nationale. »

« Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution. »

Cette procédure parait, en théorie, appropriée pour résoudre le conflit larvé entre le Président de la République et le pouvoir législatif.

S'il n'arrive pas à convaincre l'arbitre que sont les députés les Républicains très divisés à se rallier à "sa majorité" il lui restera l'arme de la dissolution. C'est de la tambouille politicarde que les citoyens n'aiment pas beaucoup.

En usant et abusant de l’article 49-3 le Président a exacerbé ce conflit qu’il pourra faire arbitrer par le peuple. Mais il n’est pas du tout sûr que le résultat soit probant et s’il ne l’était pas avec une nouvelle Chambre des Députés ingouvernable ce sera le chaos institutionnel qui ne peut être une bonne chose pour le pays.

Cela débouchera sur une vraie crise institutionnelle dans une période où les crises se cumulent et où le chef de l’État français inflexible et donc l’exécutif sortiront encore plus affaiblis. La France ne sera pas gagnante.

 

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22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 10:35
MARIANNE BAILLONNÉE

MARIANNE BAILLONNÉE

 

 

DÉSINFORMATION ET LIBERTÉ D'INFORMATION

 

Dans la période électorale que nous avons vécue en cette année 2022 la presse a gardé encore sa mauvaise "presse" et le nombre de lecteurs continue à s'éroder.

La liberté d'expression, la liberté de la presse, l’accès à l'information, la clause de conscience du journalisme

(l'article L7112-5 3° du Code du travail)...beaucoup de mots forts furent prononcés et ont caché une réalité d'une information complexe et sombre "on ne vous a pas tout dit".

 

LA SURVIE DE LA PRESSE

En France, la presse en général et la presse d'opinion en particulier ne vit que grâce aux perfusions sous forme de subventions et autres aides  : aides directes aux organes de presse, aides à la distribution, aides à la modernisation, TVA réduite, avantages fiscaux aux journalistes...L'ensemble représente environ un budget annuel estimé à 1 milliard d'euros avec une courbe ascendante impressionnante!

 

QUI DIT AIDES DIT DÉPENDANCE ET LE FRANÇAIS NE CROIT PLUS EN SA PRESSE SOUS TOUTES SES FORMES

Qui dit aides dit perte de liberté ...quand un organe de presse est dépendant de subventions c'est sa liberté qui est mise en cause et aujourd'hui la presse et les médias en général ont du aligner leur conception de la liberté d'expression en acceptant des compromis et compromissions.

Ajoutons une autre forme de dépendance : le rôle de puissance occulte des GAFA auxquels il faut ajouter au moins Microsoft.

Nous avons attendu que retombe la fièvre électorale très relative pour ces élections de 2022 pour vous livrer cet exemple de désinformation figurant ci-dessous. Exemple choisi et particulièrement choquant quand on le relit avec quelques mois de recul.

De plus, depuis quelques semaines, nous souffrons particulièrement de ce mal où les fais divers, le climat et ses aléas et les suppositions sur ce sujet ressassées comme des certitudes scientifiques nous inondent et occultent peut-être volontairement au moins en partie les vrais problèmes à expliquer aux français comme ceux de l'insécurité, l'inflation et ses vraies causes, les malaises dans l'Éducation et dans la Police (dossier réforme impossible de la Police Judiciaire), l'accueil des immigrés (volontaires ou pas), le déficit budgétaire, le malaise de la politique étrangère française, le malaise dans les Universités où s'affrontent des courants de pensées déstructurants qu'il serait bon d'expliquer, la maladie du système de santé français  ...

 

LA NON INFORMATION DÉSINFORMATION PAR Daniel BALCAEN

Le 27 mars 2022, Éric ZEMMOUR rassemblait plus de 60.000 personnes sur la place du Trocadéro.

De ce rassemblement, les médias n’ont pas retenu le discours de plus d’une heure d’un souffle et d’une hauteur rares. Ils n’ont pas non plus retenu le calme de la foule, l’absence totale de dégradation (aucune voiture brûlée, aucune vitrine brisée, aucun tag sur les murs) ni l’absence totale de violence contre les forces de l’ordre.

Ils n’ont retenu que 10 secondes pendant lesquelles une partie de la foule a scandé « Macron assassin ».

Le 13 avril, quelques dizaines d’étudiants d’extrême-gauche ont envahi la Sorbonne pour protester contre les deux candidats du second tour (le Capitalisme et le Fascisme…). Résultats : des portes défoncées et des tags sur les murs d’un bâtiment historique. Et parmi ces tags un « Buter Macron ». Un appel direct au meurtre donc. Qui n’a pas suscité de réaction de la part des médias ou de la classe politique.

Apparemment, appeler à tuer le Président de la République est beaucoup moins grave que de l’accuser de complicité d’assassinat.

Si les journalistes se demandent pourquoi leur profession est si méprisée par les Français, il y a peut-être là une piste. Notons aussi, parmi les tags, un « Niqué lé flics ».

Thomas d’Aquin, Du Bellay, Ronsard, doivent se retourner dans leurs tombes. Mais il n’est pas certain que ces « étudiants » de gauche sachent qui ils sont.

Publié sur "La Lettre patriote"

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18 juillet 2022 1 18 /07 /juillet /2022 09:52
GÉRALD DARMALIN MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET DES OUTRE MER

GÉRALD DARMALIN MINISTRE DE L'INTÉRIEUR ET DES OUTRE MER

 

 

 

L’AFFAIRE DARMANIN DITE AFFAIRE DU STADE DE France EST UNE FAUTE  DRAMATIQUE AU NIVEAU DE L’ÉTAT, LES CITOYENS S’EN SOUVIENDRONT

 

Nous devons intervenir non pas sur le plan politique qui ne nous concerne pas directement mais sur le plan citoyen de gestion de notre pays. Réagissons, ne laissons pas les crises s'accumuler: crise économique, crise institutionnelle, crise d'autorité crise sanitaire...Notre réflexion ne vise bien sûr pas un homme mais le fonctionnement même des institutions...il y a eu faute grave qui a des impacts  sur l'autorité de l'État. Ces fautes sont reconnues, clairement identifiées et donc avérées.
Ce n’est parce que le peuple n’est pas descendu dans la rue pour demander la tête de Gérald DARMANIN que l’on peut dire que les français ont déjà oublié les multiples fautes du Ministre de l’Intérieur.
Il a humilié la France devant des milliards de téléspectateurs (confer les médias) lors de la finale de la ligue des champions de football LIVERPOOL REAL DE MADRID le 28 mai 2022.
Désormais ...chaque fois qu’il y aura un événement au Stade de France, les citoyens français et ceux des pays étrangers se remémoreront la honte subie par la France ce 28 mai 2022 et les jours qui suivirent.

Voir;

https://www.olonnes.com/2022/07/darmanin-gerald-ministre-et-meme-promu-au-sein-du-gouvernement-une-faute-une-provocation.html

 

Au nom des citoyens nous, association citoyenne, ne pouvons pas nous taire. Ce dossier est emblématique du mal français et le constat de la décomposition de l’État.

Ajoutons à l’incompétence du Ministre, ses mensonges, l’accusation à tort des supporters, l’invention d’une histoire de billetterie infondée, le pillage organisé autour du Stade par des bandes de voyous délinquants, le truandage des preuves avec la disparition miraculeuse des preuves...

 

À SUIVRE...

À QUAND LA DÉMISSION DE GÉRALD DARMANIN ? NUMÉRO 2 DU GOUVERNEMENT

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10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 21:34
LES SYMBOLES DES DEUX POUVOIRS : L'ÉLYSÉE ET L'ASSEMBLÉE NATIONALE LES SYMBOLES DES DEUX POUVOIRS : L'ÉLYSÉE ET L'ASSEMBLÉE NATIONALE

LES SYMBOLES DES DEUX POUVOIRS : L'ÉLYSÉE ET L'ASSEMBLÉE NATIONALE

 

L'ESPOIR D'UN FONCTIONNEMENT CONSTITUTIONNEL DE NOTRE DÉMOCRATIE

Association citoyenne, nous cherchons sans cesse à sensibiliser et à rassurer nos concitoyens sur la gestion de notre pays avec toujours une pointe d’optimisme : l’espoir d’un sursaut populaire au nom des libertés si difficilement conquises et au nom de la citoyenneté.

Le Parlement (Assemblée Nationale et Sénat réunis sous ce vocable de Parlement ) constitue la représentation nationale...Il est titulaire du pouvoir législatif.

Le peuple envoie au Parlement des hommes et des femmes pour le représenter et légiférer.

 

Constitution 1958

La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

ARTICLE 3.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

ARTICLE 5.

Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

 

L’ÉQUILIBRE ET LA COMPLÉMENTARITÉ DES POUVOIRS LÉGISLATIF ET EXÉCUTIF

Comme indiqué ci-dessus : c’est bien construit, c’est simple et logique.

Le peuple est souverain mais comme la démocratie directe est impossible, il est obligé de déléguer son pouvoir donc, pour une durée limitée à la législature, et provisoirement au Parlement, à ses représentants pour légiférer et contrôler en son nom l’exercice du pouvoir. C’est le pouvoir législatif.

 Le Président de la République assume donc le bon fonctionnement des services publics et le respect de la Constitution. C’est le chef du pouvoir exécutif qui n’a pas à donner d’ordre au pouvoir législatif. La Constitution lui interdit même d’intervenir dans les débats législatifs à l’Assemblée et au Sénat.

ARTICLE 18.

« Le Président de la République communique avec les deux assemblées du Parlement par des messages qu'il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.

Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l'objet d'aucun vote.

Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet. »

Il y a entre les deux pouvoirs législatif et exécutif un intermédiaire nommé le « gouvernement » dont le chef est le « 1er Ministre ».

Celui-ci et les autres ministres sont nommés par le Président de la République.

Le gouvernement est donc rattaché au pouvoir exécutif puisque c’est le Président de la République qui les nomme et préside le Conseil des Ministres. C’est le point le plus notablement ambigu de la Constitution.

 

LA RÉALITÉ EST AUTRE QUE CE BEL ORDONNANCEMENT IMPOSÉ PAR LA CONSTITUTION

En effet, la réalité est devenue très différente : la France vit mal sous un régime semi-présidentiel.

La représentation nationale (Le Parlement)  est devenue au fil des ans et, particulièrement sous le quinquennat MACRON 1, un pouvoir législatif qui tendait à l’inexistence ou comme l’a dit à tort le Président MACRON pour l’OTAN en état de mort cérébrale. (7 novembre 2019).

L’initiative en matière législative est volée au Parlement par le Président de la République et par  « son gouvernement ».

La fonction essentielle du Président de la République d’arbitrage est donc aussi devenue en état de « mort cérébrale »

Tous les pouvoirs (législatif et exécutif) sont concentrés dans les mains d’un homme élu, Président de la République aujourd’hui par défaut, et qui ne supporte pas les contre-pouvoirs.

Le suffrage universel boudé par le peuple nous a cependant bien donné un Président mal élu mais légitime.

Le même suffrage universel, lors de ces dernières législatives, a aussi dit NON au pouvoir absolu du Président de la République en envoyant à l’Assemblée Nationale une diversité d’élus députés assez représentative de la population française qui pourra peut-être mieux se faire entendre.

Le Parlement doit ainsi reprendre en main son pouvoir d’initier et de voter la loi et rééquilibrer les pouvoirs législatif et exécutif. Ce sera un exercice de démocratie parlementaire auquel nous, le peuple souverain,  ne sommes plus habitués.

Le peuple devrait ainsi retrouver les joies de la démocratie parlementaire et l’âpreté des débats qui en découle.

 

À SUIVRE :  

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ARBITRE ET JOUEUR : FONCTIONS INCOMPATIBLES

 

 

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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 13:50
L'ÉLYSÉE : CHÂTEAU LOCATION AVEC BAIL PRÉCAIRE ?

L'ÉLYSÉE : CHÂTEAU LOCATION AVEC BAIL PRÉCAIRE ?

 

 

IL N'Y AURA PAS DE MACRON 2 DIFFÉRENT DE MACRON 1 ET POURTANT ...

Il y a peu d'espoir de voir MACRON 2 devenir un "autre" Président que celui qui vient d'achever son mandat.

Il avait sous son premier quinquennat  allumé le feu qui a abouti après l'espoir d'un renouveau au rejet de la population qui vient de s'exprimer clairement lors de ces dernières législatives.

Dans sa rectitude Jupitérienne de l'exercice de ses fonctions, le Président de la République, dès les premiers jours de son second mandat, n'a pas écouté les conseils de la Sagesse dont ceux de l'écoute et de l'empathie.

Il annonce la création d'un CNR : Conseil National de la Refondation dont le sigle rappelle étrangement voire abusivement à celui qui fut créé en 1943 le Conseil National de la Résistance !

C'est encore un "machin" comme aurait pu l'appeler le Général de Gaulle. Ce nouveau CNR aurait été un organisme bidon éphémère censé doubler le Parlement et servant de pseudo lieu de concertation avec des membres agrées par le Pouvoir... comme ce fut le cas avec le CCC Convention Citoyenne pour le Climat (octobre 2019). On souhaite qu'au plus vite ce CNR tombe dans mes oubliettes.

Par cette annonce, le Président sortant réélu en ce mois de juin 2022 compte tenu de son tempérament et particulièrement de son ego, de sa formation affiche bien qu'il lui est quasiment impossible de se transformer d'incendiaire en pompier.

Pour se faire réélire, il a favorisé le Front National au détriment des mouvements du centre droit. Mais après avoir obtenu et gagné son duel facile avec le FN et après son échec aux élections législatives, il se voit maintenant contraint à avouer qu'il veut bien discuter avec les nouveaux députés ...sauf ceux du FN et de la NUPES.

Il  se trouve en position de faiblesse face à ces deux oppositions.

Gouverner le Pays ne sera pas facile. Après avoir jeté l'anathème sur ceux dont il aura besoin pour gouverner le pays, le Président ose, sous forme d'ultimatum, leur demander  de venir chercher des compromis. Il demande donc à ses vainqueurs de se rallier à son programme...après avoir méprisé les électeurs en tuant les campagnes électorales successives. C'est oublier que les électeurs se sont révoltés et ont transformé ce deuxième tour des législatives en référendum anti MACRON.

 

LA COHABITATION ET OU LA DISSOLUTION POUR SORTIR D'UNE CRISE POLITIQUE

Cet ultimatum ...sous 48 heures, puis sous 4 jours en lâchant ainsi du lest. C'est cette expression de l'égo présidentiel qui augure donc très mal là aussi de ce qui est une nouvelle forme de fonctionnement de nos institutions : la cohabitation entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, un régime parlementaire.

C'est bien une forme normale de fonctionnement de nos institutions voulue par les auteurs de la Constitution de 1958. Ce n'est donc pas une crise institutionnelle mais tout, au plus, une crise politique qui peut déboucher sur une dissolution de l'Assemblée nouvellement élue !

Les absences successives du Président, l'attente pour former un gouvernement, le maintien au sein du Gouvernement de ministres qui devaient démissionner, l'éventualité que la Première Ministre escamote le débat et le vote de l'Assemblée lors de la présentation de son programme face à des oppositions  musclées et disparates ...tout cela augure bien mal d'une cohabitation soft et efficace.

N'oublions pas que ce désordre s'installe dans un moment historiquement crucial avec la guerre aux portes de la France.

Il faudra que le Président de la République assumant la situation qu'il a créée effectue une mue totale comportementale et surtout qu'il accepte que Gouvernement et Parlement rejouent leurs rôles constitutionnels.

 

Le Président de la République est le garant du bon fonctionnement de l’État :

ARTICLE 5 DE LA CONSTITUTION

Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État.

 

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23 juin 2022 4 23 /06 /juin /2022 21:39
LE POURQUOI ET LE COMMENT DE CE SOIT-DISANT SURPRENANT RÉSULTAT AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE JUIN 2022

 

 

 

LÉGISLATIVES : UN RÉSULTAT PRÉVISIBLE

Suite de

https://www.olonnes.com/2022/06/du-stade-de-france-aux-elections-legislatives-2022-on-ne-vous-dit-pas-tout.html

Nous avons attiré l’attention de vous tous sur le manque de fiabilité des informations dont les médias tentent de vous inonder.

Les français ont cru en 2017 en élisant Emmanuel MACRON, élire l’homme qui changerait le système. Aujourd’hui ils ne lui accordent plus leur confiance.

Après l’épreuve des échecs de la gestion des gilets jaunes puis celle de la pandémie Covid 19 ils ne croyaient plus au miracle. De plus, ils ont vu un Président qui prenait toutes les décisions et un gouvernement et un Parlement inexistants.

C’est ainsi qu’en 2021,  52  % DES FRANÇAIS SE DÉCLARAIENT MÉCONTENTS DU QUINQUENNAT DU PRÉSIDENT MACRON

Jupiter dominait ciel et terre sur le mont Olympe et il ne voyait plus le peuple qui s’était détourné de lui et des membres de son entourage dont certains par incompétence ou par vilénies n’étaient pas dignes de leurs fonctions.

Jupiter prenait toutes les décisions. il n’y avait donc, aux yeux de français, dans les échecs que ce soit ceux  des réformes, de la crise Covid, de l’Hôpital... qu’un seul responsable qui, en plus, ne pouvait s’appuyer sur aucune force politique, le parti En Marche n’arrivant pas à exister.

Les observateurs ont omis peut-être volontairement ou pas de nous informer de cette situation de rejet qui s’était installé dans le pays, de la montée en puissance des extrêmes, du fossé déjà profond qui devenait un abyme entre le peuple et le Président.

La victoire légitime mais non représentative d’Emmanuel MACRON à l’élection Présidentielle sans qu’il ait à faire campagne, sans qu’il ait présenté le bilan de son septennat a occulté la vérité qui pourtant était claire dés le 1er tour des élections Présidentielles.

 

Rappelons qu’il y avait 48 752 339 inscrits et qu’Emmanuel MACRON n’a obtenu que 9 783 058 voix soit 19,98 %...même pas 1 français sur 5 a voté MACRON !

 

Ce verdict populaire fut médiatiquement bien occulté par la pseudo-victoire du deuxième tour de cette présidentielle. Cette victoire fut en réalité un signe intangible, chiffres à l'appui de l’échec de la Macronie.

Désormais qu’on ne dise plus aux français qu’il y aura un MACRON 2, MACRON 1 ayant compris et avoué ses échecs ...on voit bien déjà que le mode de gouvernance irréaliste, inconstitutionnelle ne change pas sauf que Jupiter n’est plus sur l’Olympe et qu’il ne maîtrise plus la situation.

Voir la nomination tardive d’un gouvernement qui ne pouvait gouverner et qui perd des membres en chemin et la démission logique de la Première Ministre,

Voir une main tendue vers les députés mais aussi retirée dans sa brève, inopinée et inconvenante intervention d’hier soir,

 Voir la création d’un Conseil National de la Refondation...dont l’anagramme CNR est volé au Général de Gaulle qu’il aurait traité de foutaise !

Voir le refus d’admettre le résultat des législatives de dimanche ...mais sur quel fondement juridique le Président MACRON peut-il bien se baser pour exiger du peuple qu’il vote pour qu’il puisse avoir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas crédible, c’est même ridicule !

 

SAUVÉS PAR LA CONSTITUTION

Constatons que l’échec du quinquennat est patent et conduit non pas comme il est dit imprudemment à une crise politique. On est purement et simplement dans la logique de la constitution 1958 !

En effet, il est absolument normal que l’Assemblée Nationale soit la représentation du peuple : une droite, une gauche et un ventre mou nommé Centre souvent majoritaire.

Il y a aussi des émergences représentatives de mouvements qualifiés d’extrémistes. C’est une réponse populaire à Jupiter qui n’écoutait les interrogations du Pays. Nous reverrons cela en analysant l’abstentionnisme, gangrène de la démocratie.

Cette situation est le résultat de la tactique élaborée du Président sortant pour qu’il puisse refaire le coup du faux duel MACRON LE PEN.

Sur ce point, il a gagné : nous avons un Président légitime mais sa légitimité devient impuissance à gouverner tel qu’il l’entend, à la Jupiter et il faudra qu’il accepte le retour au régime parlementaire ! ou alors qu’il parte. Il lui reste un atout : jouer sur la peur d’une dissolution logique de l’Assemblée nouvellement élue. Mais c’est une voie étroite !

À SUIVRE: 

L’ABSTENTIONNISME PEUT MENER AU PIRE OU AU MEILLEUR

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22 juin 2022 3 22 /06 /juin /2022 15:24
MARIANNE BAILLONNÉE : UN SYMBOLE

MARIANNE BAILLONNÉE : UN SYMBOLE

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2022 : RÉSULTAT SURPRENANT...C’ÉTAIT POURTANT PRÉVISIBLE...ENCORE DE L’INTOXICATION, DE LA DÉSINFORMATION

 

LE RÔLE ET LA QUALITÉ DE L’INFORMATION

Nous n’avons pas à commenter les résultats de ce dernier vote d'une élection à deux tours voire à quatre tours si l’on inclut les Présidentielles d’avril dernier mais notre mission sociale de défense de la « citoyenneté » nous autorise et incite  à faire les réflexions sur le résultat global et sur nos devoirs de citoyens.

Au lieu d’aborder des thèmes comme la pluie, le beau temps, la pseudo canicule... nos chroniqueurs seraient bien inspirés à revenir à leur rôle gratifiant de diffuseur d'information sur des thèmes crédibles et audibles qui doivent toucher vraiment la population et répondre aux questions qu’elle se pose.

Les médias doivent se ressaisir en fournissant un travail sérieux et indépendant et concernant la vraie actualité : la maladie de notre système santé, le malaise profond entre citoyens et élus, le Président MACRON bien adoré un jour et très mal aimé le lendemain, l’Ukraine et une vraie fausse guerre atroce, la pauvreté à nos portes, l’insécurité, la maladie de la Justice ...il y a tant de sujets brulants et qui font souvent mal et qui sont mystérieusement occultés ou maltraités.

Certes la presse, la télévision vivant grâce aux perfusions d’argent public ont accepté par ce système de financement la perte de leur indépendance. Il ne reste au public que le triste recours à multiplier les sources d’informations pour se forger une opinion un peu plus fiable face aux problématiques de ce monde.

Nous plaignons les milliers de journalistes obligés de se plier à la dictature de la fausse information, de la médiocrité pour ne pas déplaire à ceux qui, au pouvoir, leur dicte ce qu’ils doivent diffuser. Que reste-t-il de leur liberté d’informer ?

Les deux campagnes électorales que nous venons de vivre en France illustrent bien la capacité nuisible donnée aux médias de formater l’électeur.

Il lui reste un petit espace nommé le pluralisme des sources d’information et les réseaux sociaux en leur enlevant leurs excès et approximations parfois très dangereuses.

Mais qui peut avoir le courage de se contraindre et de s’imposer le luxe de se ménager du temps pour justement s’affranchir de la dépendance vis-à vis de la médiocrité de la qualité de l’information que les médias nous infligent ? Qui peut profiter du pluralisme et trier dans les réseaux sociaux, c’est encore possible mais pas à la portée de tous les citoyens ?

De plus, ce qui leur est donné en pâtures n’est parfois même plus de l’information, c’est de l’intoxication, de la désinformation avec un habillage trompeur...c’est tout un art au service du mal-informer!

 

Du pain bénit pour ceux qui peuvent user et abuser des médias pour tromper l’électeur, pour le conditionner, le formater.

 

L’AFFAIRE DU STADE DE FRANCE

Nous venons de vivre cruellement un épisode de cette dégradation de l’honnêteté de l’information diffusée avec la tragique soirée de la finale de football LIVERPOOL REAL DE MADRID du samedi 28 mai 2022.

On peut retrouver dans ce dossier tous les ingrédients de la désinformation : des Ministres et Préfets qui mentent, des commentaires des médias qui rapportent des faits et des chiffres faux, des jugements abruptes sans fondements, des images cachées, volées, perdues comme par hasard...

La vérité a cependant en partie éclaté avec l’enquête des commissions du Sénat...mais qui a pu regarder ces vidéos encore en ligne où les témoins, les acteurs et les victimes, lors de leurs auditions, ont donné une autre version des faits maintenant reconnus et avérés ?

Nous découvrirons les résultats de cette enquête mais qui se souciera alors d’avoir enfin un bout de vérité ?

 Quasiment personne...les menteurs et les tricheurs ne seront pas châtiés...le bon peuple résigné qui paye sa redevance télé a subi l’infamie de la tromperie organisée : le français finance chèrement sa télévision pour recevoir une information mensongère !

Le mensonge en communication a deux formes : d’abord, celle qui consiste à donner pour vrai ce qui s’avère faux, la deuxième est plus pernicieuse : elle consiste sournoisement à ne traiter que ce qui ne peut déplaire aux donneurs d’information et occulter les vrais problèmes.

Nous allons donc partir de ce triste constat pour analyser dans nos prochains articles pourquoi la crise politique que nous abordons était programmée et simplement la conséquence de comportement des gouvernants qui ont failli à leur mission.

 

 À SUIVRE :

LE POURQUOI ET LE COMMENT DE CE SOI-DISANT SURPRENANT RÉSULTAT AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE JUIN 2022

 

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