VOILA LES QUESTIONS QUI AURAIENT ÉTÉ POSEES SI LA PRESIDENT DE LA Communauté de Communes des Olonnes CCO LOUIS GUEDON AVAIT ACCEPTE DE DEBATTRE DU CONTRAT DE DELEGATION DE SERVICE PUBLIC.
LES ELUS PRIVES AUTORITAIREMENT DE LEUR DROIT LEGITIME DE LA MANIÈRE LA PLUS ANTI-DEMOCRATIQUE QU’IL SOIT.
Indiquons d’abord que ces questions ne furent pas traitées par la représentante du cabinet conseil de la CCO. Sa présence d’ailleurs était imprévue dans l’ordre du jour. Celle-ci, d’entrée de jeu, avait prévenu qu’elle avait un avion à prendre et qu’elle disposait d’un temps limité !...donc quand les conseillers Dominique PROUTEAU et Jean-Claude ROSSIGNOL ont commencé à poser des questions…elle était partie !...procédé étrange quand même à moins que…
Suite aux deux questions posées par Madame Dominique PROUTEAU sur l’accessibilité et la mise en œuvre du plan abribus, Jean-Claude ROSSIGNOL a commencé à poser ses questions comme il le fait depuis 2008.
QUESTION 1
Pouvez-vous nous donner des explications sur le fonctionnement du TAD (Transport à la Demande) ?
Il fut répondu à cette question par le Président.
Puis LE PRESIDENT DECIDA que Monsieur Jean-Claude ROSSIGNOL n’aurait plus la parole pour poser ses questions !
Devant les propos violents du Président, se voulant blessants, nous avons quitté la salle puisqu’on nous refuse le droit de travailler dans le sens que vous nous demandez, que nous ne pouvons exercer notre mandat…
Si, dans cette « bataille », il devrait y avoir perdants et gagnants, on pourrait dire que le Président en plus d’avoir perdu son sang-froid a beaucoup perdu ce soir-là, la démocratie locale elle aussi a beaucoup perdu…quant à nous il nous reste votre soutien pour continuer dans la ligne qui est la nôtre et que vous soutenez…exprimer ce que ressentent la majorité silencieuse et ceux qui adhérent à notre mode de travail : opposition constructive et ouverte.
Vous avez le droit de savoir...
Voici donc ces questions qui résultaient simplement d’une étude du dossier :
QUESTION 2
Le dossier HERVOUET retenu fait état d’un prévisionnel de 3.6 millions de passagers soit environ 1650 « trajets » par jour.
Peut-on nous dire comment ce chiffre se situe par rapport à d’autres agglomérations de 50.000 habitants et quelles solutions ces agglomérations ont été mises en place ?
QUESTION 3
Les recettes commerciales (billetteries) sont estimées annuellement entre 307.000 euros et 435.000 euros soit 2.6 millions d’euros pour la période de la délégation de 6 ans.
Ainsi les recettes représentent 15 % par rapport aux recettes totales reçues par le délégataire (versement CCC + billetterie) et 20 % par rapport au seul engagement de la CCO. N’y aurait-il pas eu intérêt à « casser » les prix du billet pour inciter les habitants et visiteurs à modifier leur comportement car l’objectif est bien celui de l’utilisation des transports en commun : plus de transports en commun et moins de voitures !...et si la CCO engage 13,4 millions d’euros, c’est bien pour réussir ce pari.
QUESTION 4
Il y a eu un « cahier des charges » qui a été établi au niveau de la commission TRANSPORT avec le concours d’un cabinet extérieur spécialisé.
Si l’on examine l’analyse des réponses des deux sociétés concurrentes, qui est le seul document qui nous est soumis, nous en déduisons que, pour rédiger le cahier des charges, la CCO est partie de l’expérience TUSCO qui date de 2006 et dont tout le monde constate l’échec au moins partiel. Un comparatif entre TUSCO et OLEANE (réseaux par exemple) aurait été nécessaire.
Sait-on pourquoi les habitants ont manifesté leur désaffection pour ce service ? C’était l’étude marketing nécessaire avant l’appel d’offre alors que cette étude marketing est incluse dans les engagements du délégataire déjà choisi : la logique aurait voulu que la demande soit connue avant l’offre. Si on abandonne le nom de TUSCO c'est que ceratinement l'image de marque TUSCO n'était pas bonne auprés de toute la clientèle sollicitée.
Autrement dit avant de faire un appel d’offre pour un nouveau TUSCO a-t-on fait une étude marketing dont nous n’aurions pas eu connaissance ?
En travaillent ainsi a-t-on mesuré le risque de passer à côté de solutions plus novatrices, plus adaptées, mieux acceptées par la population qui aurait peut-être pu être consultée. S’il y a eu consultation elle ne figure malheureusement pas au dossier
QURESTION 5 (éventuelle)
La Communauté de Communes s’engage sur 6 ans si, en chemin, on s’aperçoit que TUSCO bis baptisé OLEANE coûte encore plus cher et ne rend pas les services annoncés quelles procédures permettront de rectifier le tir ? Sera-t-on obligé de financer un service qui ne donne pas satisfaction ?
Vous noterez l’importance de ces questions et leur caractère …la CCO engage 13.4 millions d’euros et les questions posées ci-dessus sont donc restées sans réponses puisqu’elles n’ont pas pu être posées.
Ainsi va la démocratie en terre olonnaise, chacun jugera…peut-être quand les élus prendront connaissance de nos écrits auront-ils le courage au moins de répondre à nos questions ? de nous « contrer »…notre blog, le vôtre leur est toujours ouvert. Nous rappelons que nous ne pratiquons pas la censure.
Nous espérons que le Président Louis GUEDON lors du prochain conseil communautaires aura les paroles d’apaisement que nous attendons de lui.