LA MODIFICATION DES MODALITES DE VOTE POUR LES ELECTIONS MUNICIPALES DE 2014 DEVRAIT AMELIORER L’EXPRESSION DE LA DEMOCRATIE LOCALE
RAPPEL DE LA SITUATION ACTUELLE AU PAYS DES OLONNES PEU DEMOCRATIQUE
A la Communauté de Communes des Olonnes
Est-il normal que les oppositions des Villes d’Olonne- sur-Mer, Sables d’Olonne et Château d’Olonne soient représentées au Conseil Communautaire CCO par 4 élus sur les 38 délégués communautaires (38 délégués dont un Président et 11 vice-présidents, élus bénéficiant d’une indemnité)
Sables d’Olonne : aucun élu !
Olonne-sur-Mer : deux élus dont un ayant appartenu à la majorité olonnaise
Château d’Olonne : 2 élus (la ville la plus démocratique) mais les deux élus représentent 48 % des électeurs ;
Dans les communes
Il y a une forte sous-représentation des oppositions (par exemple, seulement 8 élus à Château d’Olonne pour 25 élus à la majorité pour une différence de voix entre les listes de 200 voix)
Ceci a de graves inconvénients tant au niveau des Conseils Municipaux que des Conseils Communuataires
Les élus de l’opposition n’ont pas les moyens d’assister à toutes les commissions, ils sont exclus des groupes de travail, comités ce pilotages…ils sont donc mal informés.
Conséquence : quand ils peuvent s’exprimer publiquement en Conseil Communautaire ou en Conseil Municipal les élus des oppositions sont souvent piégés par les maires et président de CCO qui éventuellment maîtrisent mieux les dossiers et peuvent se permettre toutes réponses même dilatoires quand ils sont en difficultés.
Autre conséquence : les élus d’opposition manquant de moyens pour préparer sérieusement les délibérations sont amenés à poser en séance des questions qui auraient pu être vues en commission ; cela alourdit les conseils communautaires et municipaux et fait aussi passer sous silence des questions plus intéressantes.
Autre conséquence : le manque de débat cause la désaffection des citoyens pour leurs institutions. Des débats mornes n’incitent pas la presse à rendre compte d’un Conseil Communautaire ou Municipal où il ne se passe rien !
Dernière conséquence grave : le défaut de débat fait perdre à toute décision l’impact qu’aurait la participation de tous les élus. L’expression de la diversité ne peut qu’être profitable à la teneur des projets et peut rapprocher les points de vue. Une décision discutée, amendée si nécessaire, approuvée à l’unanimité aura toujours plus de poids auprès des citoyens qu’une décision approuvée par une majorité sans dialogue, sans interpellation et donc avec moins de réflexion.
A suivre... les propositions du gouvernement complétant la réforme de 2010 pour ce qui concerne l'élections aux Conseils Communautaires.