DÉFAUT DE DÉMOCRATIE LOCALE : L'OPPOSITION À CHÂTEAU D'OLONNE NE SERT VRAIMENT À RIEN
UN CONSEIL MUNICIPAL DENSE QUE NOUS ALLONS DISTILLER POUR RETRANSCRIRE DES ÉCHANGES ENTRE ÉLUS QUI S'ÉCOUTENT UN PEU MAIS NE S'ENTENDENT PAS DU TOUT
UN NEUVIÈME ADJOINT AU MAIRE, MAIS POUR QUOI FAIRE ?
Ce sujet fut retiré de l'ordre du jour du précédent conseil municipal par le maire qui fut tenté de passer en force mais dû battre en retraite pour ne pas être mis en minorité par sa propre majorité. Ce furent les séquelles de la campagne très ambigüe du maire en fin 2016 qui se disait favorable à la fusion, création d'une commune nouvelle unique à condition qu'elle ne se fasse pas.
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Neuf, c'est le nombre maximum d'adjoints pour une commune de la taille de Château d'Olonne. Est-il nécessaire de se payer un nouvel adjoint ?
Le maire Joël MERCIER voulait propulser un de ses fidèles sous-lieutenants pour représenter la commune dans une sorte de triumvirat dit comité de pilotage qui gérerait l'essentiel des procédures de fusion des 3 communes.
Le problème est que la sénatrice Annick BILLON, maire adjointe chargée de l'urbanisme, le lendemain de la consultation du 11 décembre 2016 qui a abouti à la belle réussite du OUI À LA FUSION avait postulé à ce poste d'observateur, acteur de la fusion. Son ambition était naturelle et la ville de Château d'Olonne s'en serait trouvée bien défendue ou plus exactement bien représentée car il ne s'agit pas d'un combat mais de la recherche de convergences entre le 3 communes.
Cette candidature était aussi logique vue sa position claire sur la FUSION. Sa candidature fut sabrée auprès des deux communes par son maire qui a mis le veto !
Au cours de ce conseil municipal on a donc vu réapparaître le sujet.
Qu'a-t-on appris en cette belle soirée ?
Qu'il y avait 4 postes à pourvoir pour la commission de suivi. Désignés par le maire Annick BILLON, Isabelle DOAT, Raymond GAZULL (pas encore adjoint) et "moi-même le maire". On a compris qu'un autre adjoint Jean-Pierre BOILEAU a cédé sa place galamment à Annick BILLON. Cela sent le rafistolage et la mauvaise cuisine et il n'y a pas que cela dans ce dossier.
Pour être à la hauteur Raymond GAZULL a besoin du titre d'adjoint en charge de la fusion et des indemnités d'adjoint.
Qu'à cela ne tienne le Maire propose la création de ce poste neuvième poste d'adjoint : au diable l'avarice!.
L'opposition de droite a eu une bonne idée : présenter un candidat en la personne d'un sage, Gérard MAINGUENEAU. Celui-ci de spectateur avait envie de devenir acteur, selon ses dires. Il propose sa candidature à condition de ne pas devoir accepter d'indemnité.
C'est la charge de l'opposition de droite : d'abord parmi les 8 adjoints Chantal MEREL ou Jean-Pierre BOILEAU ne pourraient-ils assurer la fonction , donc sans indemnité supplémentaires ?
Pourquoi dépenser encore de l'argent pour un poste qui ne sera occupé que pendant 18 mois (jusqu'à la fusion du 1er janvier 2019). Cette commune nouvelle aura 27 adjoints ! sur 99 élus...à mettre au livre des records.
"Nous ne souscrivons pas à cette politique de dépenses" martèle l'opposition de droite.
On passe au vote dont le résultat est presque sans surprise.
Sur 32 votants seules 5 voix se sont portées sur la candidature de Gérard MAIGUENEAU. Il y a deux abstentions : certainement, les deux élus de l'opposition de gauche qui ont tout avalisé...puisqu'on parlait de cuisine, quel espoir ont-ils d'aller à la soupe ?
On se demande aussi bien pourquoi l'opposition dite de gauche n'a pas voté contre cette cuisine, contre un neuvième adjoint ? Notons que le candidat socialiste Anthony PITALIER brille, encore ce soir, par son absence. S'il veut faire carrière au Pays,nous anciens, lui conseillons de travailler ses dossiers pour être crédible. Il est plus à l'aise pour lancer l'anathème maladroit et à faire la morale qu'à assumer son engagement au titre de son mandat municipal. Cela fera peut-être un bon politique comme on a tendance à ne plus les aimer en France et à Château d'Olonne.
C'eût été une bonne chose d'avoir un représentant de l'opposition dans cette représentation de la commune. Les Sables d'Olonne ont bien nommé deux représentants de leurs oppositions à la Commission Locale d'Évaluation des Compétences Transférés CLECT.
Le ralliement des frondeurs de la majorité à cette pantomime n'est pas non plus glorieuse.
Mais ce soir la démocratie locale avait encore du mal à s'exprimer on le verra dans les autres dossiers. Mais pourquoi une opposition constructive n'a-t-elle aucun droit à être entendue sur des propositions raisonnables. N'oublions pas qu'à Château d'Olonne les oppositions réunies représentent plus de voix que la majorité ! La majorité des électeurs castelolonnais est donc totalement exclue du débat municipal.
À SUIVRE...
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