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9 décembre 2023 6 09 /12 /décembre /2023 08:51
LES SABLES D'OLONNE L'HÔTEL DE VILLE

LES SABLES D'OLONNE L'HÔTEL DE VILLE

 

 

 

 

SUITES DES CONSEILS MUNICIPAL ET COMMUNAUTAIRE DE NOVEMBRE 2023 VOTE DES BUDGETS LES SABLES D'OLONNE,VILLE NOUVELLE ET AGGLOMÉRATION

 

 

COMMUNIQUÉ DE JOËL MERCIER, ANCIEN MAIRE DE CHÂTEAU D'OLONNE, PARU DANS OUEST FRANCE DU 6 DÉCEMBRE 2023

 

L’ancien maire du Château-d’Olonne, Joël Mercier, réagit après la déclaration du maire des Sables-d’Olonne, Yannick Moreau, concernant l’évolution des impôts aux Sables-d’Olonne

L’ancien maire du Château-d’Olonne dénonce la hausse des impôts depuis la fusion

Joël Mercier, l’ancien maire du Château-d’Olonne, réagit ce lundi 4 décembre 2023 aux propos du maire des Sables-d’Olonne sur la hausse des impôts. Il rappelle qu’il « était convenu de ne pas augmenter la fiscalité pendant dix ans » lors de la fusion en 2019.

« Merci M. le Maire de rassurer les contribuables sablais en ces périodes de fêtes en déclarant qu’il n’y aura plus d’augmentation d’impôts avant 2027. Vous oubliez de préciser toutefois que ces derniers ont progressé de 21,77 % depuis votre élection là où l’inflation a connu une évolution moindre (13,14 %) et le Smic n’a progressé que de 11,03 %. Cherchez l’erreur… », écrit-il dans un communiqué.

« Il était convenu de ne pas augmenter la fiscalité pendant dix ans »

L’ancien maire du Château, qui avait préparé la fusion de 2019 avec le maire des Sables-d’Olonne Didier Gallot et le maire d’Olonne Yannick Moreau, avant le début des tensions, poursuit : « Vous oubliez également l’engagement pris lors de la création de la commune nouvelle où il était convenu de ne pas augmenter la fiscalité pendant dix ans. En revanche, vous n’avez pas « oublié » d’instaurer le stationnement payant sur toute la ville ou presque et la majoration maximum de 60 % de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Les contribuables ne peuvent pas oublier, eux, votre gestion coûteuse », conclut-il.

 

 

 

MISE AU POINT : RÉPONSE DE GÉRARD HECHT

Maire Adjoint des Sables d'Olonne délégué au Château d'Olonne et Adjoint Les Sables d'Olonne Agglomération chargé des Sports et de l'Événementiel

"Les sablais payent moins d'impôts locaux aujourd'hui qu'en 2019"

 

Choqué par les caricatures tronquées de l'action municipale diffusées dans la presse et sur les réseaux sociaux par Joël MERCIER, ancien maire du Château d'Olonne de 2014 à 2018, démissionnaire en 2019, Gérard HECHT, maire-adjoint délégué au Château d'Olonne depuis cette date, a souhaité apporter les précisions suivantes dans ce communiqué de presse.

" Bloqué en 2019, l'ancien maire du Château-d’Olonne doit se mettre à jour.

C’est toujours embarrassant de voir un ancien élu, devenu commentateur, expliquer ce que les élus en responsabilité devraient faire alors que lui-même n’a pas souhaité se présenter en 2020 et proposer une trajectoire alternative.

A force de regarder dans le rétroviseur, Joël MERCIER voit tout à l’envers.

Il ne voit pas que les Sablais résidents principaux paient moins d'impôts locaux aujourd’hui qu'en 2019.

C’est un fait, que tous peuvent vérifier en comparant leurs impôts locaux 2019 avec ceux payés en 2023.

Autre réalité : chez nous les impôts sont moins élevés que dans la plupart des villes comparables.

Il ne voit pas que les nouvelles règles de circulation et de stationnement étaient nécessaires pour rendre l’hyper-centre plus agréable pour tous, qu’avec l’heure gratuite et la gratuité entre 12h et 14h, la majorité des automobilistes ne payent pas un centime, et que sur 98 % de la Ville le stationnement est totalement gratuit toute l’année.

Il ne voit pas que le nombre de résidences secondaires a explosé et que notre Ville est désormais classée en zone tendue pour l’accès au logement.

Notre Majorité municipale agit pour que les jeunes Sablais puissent se loger, pour retrouver un équilibre, et cela passe par une majoration de la Taxe d’Habitation sur les Résidences Secondaires, comme dans 33 des 35 communes concernées en Vendée.

Il ne voit pas que notre Ville et notre Agglo sont bien gérées et que la situation financière de nos collectivités est saine. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est la Chambre Régionale des Comptes.

Son pied toujours bloqué sur le frein, il ne voit pas que notre Ville avance, conforte la qualité de vie, au service de tous les Sablais.

Nous n'avions pas eu de nouvelles de Monsieur Mercier depuis longtemps. Il est bien triste de constater qu’elles nous parviennent 4 ans après, avec le visage de l’amertume. "

À GAUCHE, Gérard HECHT    À DROITE Joël MERCIERÀ GAUCHE, Gérard HECHT    À DROITE Joël MERCIER

À GAUCHE, Gérard HECHT À DROITE Joël MERCIER

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 19:49
MAIRIE D'UNE COMMUNE DU SUD GÉRÉE PRESQUE COMME LA COMMUNE DE PARIS !

MAIRIE D'UNE COMMUNE DU SUD GÉRÉE PRESQUE COMME LA COMMUNE DE PARIS !

 

 

 

 

LES DÉMEMBREMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES UNE NÉCESSITÉ, UNE FACILITÉ, UN ABANDON DE SOUVERAINETÉ, UNE FAUTE DE GESTION ?

 

L’expression "démembrement de l’administration" est apparue dans un rapport de 1960-1961 de la Cour des comptes, pour désigner la tendance de l’État à confier certaines de ses tâches à une institution de droit privé, jouissant d’un régime juridique plus souple. Mais l’État n’est plus la seule personne morale de droit public à avoir recours à cette technique : les collectivités territoriales et certains établissements publics (ex : universités) sont aussi concernés et pratiquent le démembrement de leurs compétences de plus en plus.

Constatant que la gestion directe par une collectivité est trop complexe et souvent trop lourde la tendance de l’Autorité compétente est donc de déléguer ses missions y compris des missions parfois essentielles.  

Nous avons noté que, par exemple, lors des votes des derniers Conseils Communautaire et Municipal des Sables d'Olonne il y avait nombre de subventions qui étaient attribuées pour financer des délégations de Service Public dont la compétence appartient aux collectivités qui sont des missions dont la compétence et le financement sont attribués par la loi aux collectivités.

Pour certains cas, cela peut et doit se justifier pour que les collectivités puissent se regrouper pour créer une entité nouvelle chargée d’une mission de service public comme le traitement de déchets, les services d’eau potable...

Dans d’autres cas, cette délégation pour une collectivité découle d’une option de facilité.

De toutes façons, cet abandon total ou relatif d’une compétence constitue maintenant une habitude voire un danger au moins pour les finances publiques. 

 

FAIRE OU FAIRE FAIRE ? PENSER DÉCENTRALISATION ; PENSER STATUT DES ÉLUS;  ;PENSER SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ.

Ainsi, deux justifications sont données pour que la Collectivité territoriale comme le Ville des Sables d’Olonne et Les Sables d’Olonne Agglomération abandonnent la gestion directe de leurs propres structures :

  • La première et la plus fréquemment affichée est l’amélioration de l’efficacité de l’action administrative, les administrations elles-mêmes étant gênées par la rigidité des règles du droit public.
  • Le second objectif, plus rarement évoqué, est de faire coopérer personnes publiques et personnes privées.

La situation est paradoxale :

- Avouer que les collectivités territoriales sont aujourd’hui ingérables suite aux rigidités du droit public et ne pas faire modifier le droit public pour l’adapter à l’évolution des compétences des collectivités territoriales est effectivement un paradoxe. Pour améliorer l'efficacité d'une collectivité locale pourquoi faut-il contourner les règles posées par le droit commun...c'est sûr que pour la gestion du personnel le statut des agents des collectivités  territoriale n'est pas facilitateur surtout pour des "missions très techniques, temporaires...et ainsi "démembrer" la collectivité. Assez rapidement, on peut voir qu'échappe ainsi aux élus le contrôle d'une vue globale de l'activité de sa collectivité !

- Aujourd’hui, les collectivités locales qui doivent contrôler les délégations qu’elle donnent au secteur privé doivent se doter de moyens de contrôle et ou faire appel à des conseils extérieurs...mais là aussi il y a paradoxe et absurdité c’est une dilution de responsabilités et c’est la création de doublons que le contribuable doit payer.

- Le devoir de contrôler la bonne exécution des tâches ainsi déléguées appartient aux élus : comme si les élus étant omniscient pour, par exemple, passer du contrôle du dossier technique et financier du traitement de l’eau potable à celui des déchets puis s’occuper de la rentabilité des services de transports publics...ce n'est pas sérieux.  L’élu est un chargé de missions impossibles mais, par contre, il peut être mis en cause personnellement malgré son incompétence connue lors de sa prise de fonction de représentant de la collectivité ! Il est élu et non technicien, financier, contrôleur de gestion, chimiste...

Comment un élu citoyen lambda est-il armé quand il doit négocier des marchés de plusieurs millions d’euros ? Personne ne se pose la question !

 

À QUAND UNE RÉFORME DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CETTE FOIS NÉCESSAIRE ET JUSTIFIÉE ?...PAS UNE RÉFORMETTE !

 

Ce qui est terrible, c’est plus le temps passe plus les collectivités locales délèguent et moins elles ont les moyens techniques et humains pour que les élus puissent exercer efficacement et en toute sécurité pour les citoyens contribuables leurs fonctions et assumer leurs responsabilités. Quand un conseil municipal ou communautaire, un conseil départemental vote le quitus à un compte rendu de délégation de service public ...aucun élu n'a lu l'intégralité du rapport de gestion et pourtant ils voteront tous !...Que vaut ce vote ? Que vaut la présence d'élus dans la commission qui est censée avoir étudié le dossier et qui propose au Conseil de voter un quitus ? Idem, par exemple, pour des marchés passés comme récemment avec "la SPL Destination  Les Sables d'Olonne pour la mise en œuvre de la stratégie de développement touristique de l'Agglomération "Les Sables d'Olonne

https://www.lessablesdolonne-tourisme.com/Espace-Pro/Qui-sommes-nous

https://www.collectivites-locales.gouv.fr/competences/les-societes-publiques-locales-et-les-societes-publiques-locales-damenagement

N'oublions pas que l'option pour une collectivité de  créer des SPL (Société Publique Locale) donnée par la loi ( Code Général des Collectivités Territoriales ) a été justement fondée par la possibilité de contourner ainsi des obligations nouvelles par l'Europe !

le collectivité constate La question n'est pas aujourd'hui pour l'État de "faire ou faire faire"...il y a des activités qu'une collectivité ne pourra pas faire et qu'elle devra déléguer...la collectivité constate qu'elle doit "faire faire". Il y en a d'autres où les élus choisissent la facilité de "faire faire" ou assument le risque de faire.  La question est donc pour les élus maintenant de faire le choix de pouvoir gérer et bien gérer. Cela ne pourra se faire dans le cadre juridique actuel.

Il faut arrêter le massacre ! qui coûte des milliards d’euros à la France.

Il faut que citoyens et élus prennent enfin  conscience du gâchis occasionné par des règles juridiques désuètes et décident de déposer une proposition de loi cadre pour protéger élus et citoyens d'une gestion qui s'avère parfois catastrophique. Il faut donc :

  • Revoir la taille des collectivités locales pour qu’elles puisent se structurer et être plus efficaces,
  • Donner un vrai statut digne aux élus responsables leur permettant d’assumer totalement et en toute impartialité leurs responsabilités, (voir chez nos voisins européens),
  • Prévoir un moratoire au démembrement des collectivités territoriales qui doivent pouvoir assumer directement toutes leurs compétences en toute indépendance.

 

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21 novembre 2023 2 21 /11 /novembre /2023 16:04
PETITE COMMUNE, PETITE MAIRIE, ¨PETITE DÉMOCRATIE LOCALE, PETIT MONUMENT AUX MORTS, PORTE CLOSE......

PETITE COMMUNE, PETITE MAIRIE, ¨PETITE DÉMOCRATIE LOCALE, PETIT MONUMENT AUX MORTS, PORTE CLOSE......

 

 

 

 

 

105 IÈME CONGRÈS DES MAIRES DE FRANCE : C'EST POUR QUAND LA RÉVOLUTION ?

 

Il y en a assez de se cacher derrière son petit doigt : la FRANCE territoriale est certainement la plus mal gérée du monde et cela coûte une fortune financièrement et humainement.

Ce pays où « en cuisine » se mitonne le mille-feuille territorial depuis 3 siècles, c’est la France,  pays au chiffre record de 35 000 communes soit 41 % des communes de l’Union Européenne, pays qui occulte cette plaie territoriale qui en arrange certains au nom d’une vivante démocratie locale qui le plus souvent cache une grande misère locale et l'impuissance à gérer.

Des pouvoirs exorbitants sont trop souvent délégués à des gens qui sont élus qui abusent de leurs pouvoirs par incompétence ou par vanité...tout cela dans une confusion totale et avec les meilleurs et les pires intentions de ceux qui ainsi doivent gérer ou administrer « leur » commune.

Ces 600 000 élus de tous bords ne sont d’accord que sur un point « touche pas » à mon pré carré, je suis un élu du peuple ! Je règne sur mon territoire.

Regardons ailleurs : en Angleterre, la taille moyenne d’une commune est de 150 000 habitants, en France, elle est de 1900 habitants et il y a plus d’une commune sur deux qui a moins de 500 habitants.

En Europe, la taille moyenne d’une commune est de 5 500 habitants !

 

 

ENCORE UN CONGRÈS DES MAIRES QUI N’ABORDERA PAS LA SEULE VRAIE RÉFORME NÉCESSAIRE

Il y au moins une chose qui fera consensus pour ce Congrès des maires ...ne pas parler d’une vraie réforme territoriale. C’est bien dommage ?

5Pourtant tout le monde reconnait que la situation actuelle avec 35 000 communes, des intercommunalités mal en point et donc ingérables, des délégations de services publics catastrophiques, des départements menacés...ne doit pas perdurer dans une France appauvrie et trop centralisée.

Il faut un peu de réalisme : il n’y a rien de commun entre un village de 50 âmes et une ville moyenne de 50 000 habitants...sauf que le statut de maire est toujours un élu et les règles du pouvoir les mêmes pour les tout petits, les moyens et les méga !

Tous les maires se plaignent des contraintes qui pèsent sur leurs frêles épaules mais quasiment aucun n’est volontaire pour se décharger du fardeau qu’il porte.

Il faudra pourtant bien et vite accepter le changement.

 

LA RÉVOLUTION À PORTÉE DE MAIN

Les français doivent donc exiger de leurs élus un plan pluriannuel qui d’une part, permettra dans un avenir proche ( 5 à 10 ans)  de n’avoir que des communes gérables ( plus de 5000 habitants) avec des élus qui aient un statut digne de leurs collègues européens et d’autre part, la suppression d’une ou deux feuilles du mille-feuille qui complique tout et coûte cher !

C’est pourtant simple à faire au lieu de balancer des idées par petits bouts comme le retour récent et inopportun macronien d’une suppression des départements mesure isolée qui serait une énormité car elle ne constitue absolument pas la vraie réforme territoriale nécessaire et inéluctable.

De plus, n’oublions jamais que la Constitution de 1958 impose au Pays la décentralisation que les citoyens attendent toujours ?.

 

 

 

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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 11:15
LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE, YANNICK MOREAU, A PASSÉ UNE BONNE SOIRÉE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 25 SEPTEMBRE 2023

LE MAIRE DES SABLES D'OLONNE, YANNICK MOREAU, A PASSÉ UNE BONNE SOIRÉE LORS DE CE CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 25 SEPTEMBRE 2023

 

 

 

 

 

 

LES SABLES D’OLONNE, CONTRÔLE DES COMPTES PAR LA CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES DES PAYS DE LA LOIRE CRC DES PAYS DE LA LOIRE :       UN SATISFECIT COLLECTIF

 

Lors de ce dernier conseil municipal des Sables d’Olonne du 25 septembre 2023, les élus avaient à prendre connaissance du résultat du contrôle effectué par la Chambre Régionale des Comptes des Pays de la Loire.

La Ville Nouvelle des Sables d’Olonne a donc affronté l’honneur d’un contrôle de la Chambre de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de la Loire dont il a été rendu compte au Conseil Municipal.

Il faut bien préciser que ces contrôles portent sur la tenue de la comptabilité et particulièrement sur le respect des règles comptables et non par sur les grands choix politiques faits par les élus par exemple en matière d’investissements, de gestion du personnel...

Ce contrôle portait sur les 4 exercices de 2019 (année de création de la Ville Nouvelle fusionnée ) à 2023 (exercice en cours).

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/commune-nouvelle-des-sables-dolonne-vendee

Celui qui a la curiosité d’étudier le résultat d’un contrôle des Chambres Régionales retient principalement :

  • Les 3 RECOMMANDATIONS faites dans le rapport de la CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES DES PAYS DE LA LOIRE concernent la gestion de la prime de fin d’année pour les agents, l'inventaire physique et comptable des immobilisations à fiabiliser, les provisions pour les fameux emprunts toxiques.
  • La NOTE DE SYNTHÈSE des « Observations Définitives » de la Cour dont nous retiendrons que ce premier contrôle est marqué par les conséquences de la fusion parfois difficile à faire sur les plans comptables et administratifs comme par exemple la mise en place d’un inventaire physique des Investissements. Il est marqué aussi dans le temps par les mouvements de personnel avec le passage de personnel de statuts différents des 3 communes anciennes et de la Communauté de Communes qui disparait avec la Création de l’Agglomération.
  • Ce qui est intéressant c’est le jugement de valeur du contrôle : « La qualité de l’information financière et la fiabilité des comptes sont globalement assurées »

La commune des Sables d’Olonne produit des informations financières, budgétaires et comptables de qualité.

  •  La commune tient correctement sa comptabilité d’engagement et a, trois ans après sa création, un bon délai global de paiement, représentant 15,51 jours en 2021. » La Commune paye vite et bien ses fournisseurs.

Ce sont donc trois appréciations favorables de caractère général de la CRC des Pays de la Loire.

Nous avons noté au passage dans le Rapport de la CRC des Pays de la Loire  qu'il est noté les efforts de la Commune pour rendre opérationnelle et efficace la fusion et l'articulation commune nouvelle agglomération qui ont à leur tête, toutes deux, Yannick MOREAU :

« Elle s’est notamment dotée d’une direction mutualisée avec les Sables d’Olonne Agglomération (LSOA) dédiées au nautisme, ainsi que d’une stratégie nautique dont les objectifs sont de favoriser l’attractivité de la destination, d’assurer une gouvernance claire et d’adapter l’offre. »

Les élus, Yannick MOREAU en tête, se sont donc félicités de la teneur positive de ce premier rapport de la Chambre Régionale des Comptes pour la Commune Nouvelle qui est aussi tout à l'honneur des agents de la Ville. Il y a bien quelques améliorations à la marge à apporter dans la gestion comptable de la cité mais retenons le bon point donné par la Chambre Régionale des Comptes. C'est une reconnaissance assez rare attribuée par la Chambre Régionale des Comptes.

« Bénéficiant d’une situation financière favorable Les Sables d’Olonne Agglomération a profité tant de la fusion des anciennes communes, qui a généré une bonification de la dotation globale de fonctionnement que des mutualisations mises en place par les Sables d’Olonne Agglomération ». La CRC note l’aspect positif de cette nouvelle structuration administrative, qui, conjuguée à une gestion saine offre aux Sables d'Olonne une situation financière très confortable ».

 La CRC souligne que la capacité d’autofinancement (CAF) brute de la Ville a « fortement progressé sur la période », permettant, sur la période 2019-2021, de financer 75 % de ses investissements sur des fonds propres et de limiter ainsi son endettement. »

Majorité et opposition se retrouvent donc pour se congratuler d’avoir voulu ensemble la fusion des communes qui aboutit à ce résultat : économie d’échelle, capacité d’investir massivement avec un taux d’endettement très bas (11 points en dessous de la strate de population). Seul Bémol à cette unanimité Anthony BOURGET (opposition de droite) qui aurait voulu que la Ville investisse plus dans la lutte contre les risques de submersion.

 

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7 juin 2023 3 07 /06 /juin /2023 21:14
LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : UN TERRITOIRE ÉQUILIBRÉ

LES SABLES D'OLONNE AGGLOMÉRATION : UN TERRITOIRE ÉQUILIBRÉ

 

2023, PARIS N'EST PLUS LA FRANCE, DÉCENTRALISATION OBLIGE

 

Encore une fois voilà une excellente réflexion de la Cour des Comptes et un avertissement et appel à la réflexion pour les élus.

C’est dans le Rapport public annuel 2023 de la Cour des Comptes que nous trouvons cette synthèse de 40 ans de « décentralisation »

« Quarante ans après le lancement du processus de décentralisation, par l’adoption de la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, les juridictions financières ont souhaité présenter, dans leur rapport public annuel, un bilan de la performance de l’organisation territoriale qui a résulté de la mise en œuvre par étapes de cette politique. »

En préambule, la Cour des Comptes donne de la décentralisation cette définition :

« La décentralisation est une politique de transfert de compétences et de ressources de l’État vers des collectivités territoriales qui s’administrent librement dans le cadre des lois qui les réglementent. »

Il aurait aussi fallu accoler un objectif : à cette définition l’article 1 le la Constitution qui stipule « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

« Politique de transfert de compétences et de ressources de l’État vers les collectivités territoriales » ??? dit la Cour des Comptes.

Pour ces quatre dernières décennies, il n’y a pas eu une politique mais simplement des velléités de réformettes des chefs d’État et de gouvernement qui se sont succédées et faites suite à des promesses électorales. Il n’y a jamais eu une volonté d’atteindre l’objectif fixé par la constitution « une organisation décentralisée ». La France reste un État centralisateur avec quelques réformettes de déconcentration vites étouffées. La France y perd beaucoup d’énergie .

On a eu ainsi la pagaille du redécoupage des Régions qui n’en finit pas d’être contestée. Il y a eu la suppression des départements contestée aussi et abandonnée.

En réalité, les hommes politiques en place se sont vite aperçus que dès qu’un dirigeant veut rationaliser notre structure administrative française s’élève un consortium de roitelets qui s’unissent pour faire capoter tout projet. France Pays irréformable ?

Toute vraie réforme dite territoriale même si elle est initiée dans un souci louable de cohérence et d’économies d’échelle dans le but louable aussi de moderniser le millefeuille est vouée à l’échec ou pire ce qui est fait par petits bouts ne sont que des rajouts complexifiant un système déjà ultra compliqué qui coûte si cher à la France...

 

TROP DE COMMUNES EN FRANCE ? COMMENT FAIRE DIMINUER CE CHIFFRE SANS DOULEUR ?

L’exemple type est effectivement celui des 34 900 communes en France. Effectivement c’est trop et ingérables mais le regroupement volontaire de communes n’a jamais bien fonctionné.

Alors ; l’idée de génie a été incluse dans la loi NOTRe loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) promulguée le 7 août 2015.

Au 1er janvier 2022, il y avait 1 254 EPCI sur le territoire français grâce à la loi NOTRe qui oblige les communes à adhérer à un EPCI (Établissements Publics de Coopération Intercommunale) qui, lui, doit avoir une population minimale de 15 000 habitants.

Cette contrainte légale liée au transfert de compétences de l’État et des communes font que les EPCI tendent de plus en plus à remplacer nos traditionnelles communes : gestion de l'eau, traitements des déchets, transports, loisirs, infrastructures, leurs domaines d'action s'élargit tandis que leur nombre diminue.

Cela traduit la concentration grandissante des compétences de ces groupements et le « vidage » des compétences des communes dévitalisées...jusqu’au jour où il faudra se rendre à la réalité : les petites communes devront s’effacer mais cela devra se réaliser sans faire disparaitre la sacro-sainte notion de Service Public de Proximité.

On n’est pas encore « rendu » à ce stade. Tout cela parce qu’aucune vraie réforme territoriale n’a jamais pu été menée à son terme : parfois, vraiment le courage n’est pas la patrie des élus !

 

LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

https://www.ccomptes.fr/system/files/2023-03/20230310-syntheses-RPA-2023.pdf

Il ne faut pas attendre de cette « juridiction » une condamnation abrupte d’un ou des deux partenaires : l’État d’une part, les collectivités Territoriales de l’autre.

La Cour des Comptes se veut réaliste et positive en montrant les progrès en efficacité et coûts réalisés par les transferts de compétences et particulièrement entre communes et EPCI pour les investissements, la culture...

Avec la mise en place de la loi NOTRe nous sommes en période intermédiaire ...au milieu du gué, c’est bien, sauf que si cela dure la complexification du Schéma : communes, EPCI, Départements, Régions, État montre ses limites et ses cafouillages comme le Rapport le met en évidence pour l’eau, la santé...

Aux Sables d’Olonne, on voit bien la complexité de la dualité communes/agglomération et encore c’est presque le paradis avec seulement 5 communes (La ville nouvelle fusionnée des Sables d’Olonne, l’Île d’Olonne, Vairé, Sainte-Foy et Saint Mathurin), un seul homme maire de la Ville principale et de l’Agglomération.

Imaginez l’Enfer : un regroupement de plus de 30 communes dans un EPCI...ingérable !

La Cour des Comptes invite donc la France, en 2023, à passer à une vraie Réforme TERRITORIALE qui réglera aussi le problème des 35 000 communes et celui de la possibilité de transferts de compétences et de recettes aux collectivités pour une vraie décentralisation sur la base de sa conclusion :

Conclusion du Rapport de la Cour des Comptes :

« Il s’agit en définitive de renouer avec les trois objectifs fondateurs de la décentralisation : renforcer la démocratie locale, rapprocher la décision politique et administrative du citoyen, améliorer l’efficacité et l’efficience de la gestion publique »

 

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16 novembre 2022 3 16 /11 /novembre /2022 00:10
LES SABLES D'OLONNE, CONSEIL MUNICIPAL DU LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

 

 

UN CONSEIL MUNICIPAL DES SABLES D’OLONNE INSTRUCTIF

 

LE DÉBAT D'ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2023

Le Conseil Municipal de ce lundi 14 novembre 2022 a offert offrait surtout par la présentation du Débat d’Orientation Budgétaire une vue financière sur la bonne santé et les ambitions de la ville nouvelle née effectivement le 1er janvier 2019 issue de la fusion des 3 communes d'Olonne. 

Cet exercice financier est rendu obligatoire avant l’examen du budget de l’année suivante pour les collectivités de plus de 3500 habitants. C’est une présentation un peu simplifiée de la santé financière de la collectivité qui doit ouvrir le débat sur la gestion de la collectivité...il n’y a pas de décision formelle du conseil municipal sur ce sujet mais une réflexion et un débat utile avant le vote du budget plus austère et plus difficile à exposer aux citoyens.

 

DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE 2023 : UNE PHOTO OPTIMISTE DES FINANCES DE LA VILLE DES SABLES D’OLONNE

Les nuages noirs s’accumulent dans le ciel économique du monde mais dans cette ambiance pas d’inquiétude au niveau des élus de la majorité sablaise et même chez les oppositions.

En effet, après la crise sanitaire, l’économie doit affronter une forte inflation et les conséquences économiques de la guerre en UKRAINE.

L’inflation va plomber les dépenses de la ville: par exemple, les carburants ont augmenté de + 51.8% en 7 mois, pour électricité et le gaz + 66%.

Les taux d’intérêts qui montent vont peser sur la dette de la Ville et sur sa capacité d’emprunter et, avec le ralentissement attendu du marché immobilier, c’est la recette importante sur les droits de mutation qui sera affectée.

Dans ce climat, la Ville compte globalement sur une augmentation de ses recettes de fonctionnement de + 5%  et atteindra le chiffre record de 66,8 millions d’euros et pour ses dépenses  une augmentation aussi de + 5%.

En 2023, les taux fiscaux resteront stables et les recettes fiscales s’élèveraient à 50,2 M€.

Cette année encore, il ressort des comparaisons fiscales qu’en 2022, la Ville et l’Agglomération des Sables d’Olonne restent en dessous de la moyenne des taux pratiqués par les blocs communaux comparables.

Pour l’avenir, il est probable que la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires puisse constituer une recette nouvelle, la ville étant potentiellement éligible (voir loi de finances 2023)

Mais, pour le rapporteur, Adjoint aux finances du conseil municipal, Didier DIER, l’important est d’avoir une situation financière qui devrait permettre pour 2023 :

  • de sauver sa « capacité d’autofinancement CAF de 10 millions d’euros » pour assumer ses promesses d’investissement,
  • de contenir la dette de la Ville dans les normes des communes de taille comparable,
  • d’assumer le développement des services publics prévus et la prise en compte des enjeux de la transition écologique.

« Adossée à l’emprunt, cette CAF maintient la possibilité pour la ville de concrétiser les engagements du mandat ».

Pour l’opposition de gauche, Madame Caroline POTTIER, reconnait que la situation locale est satisfaisante. Par contre, ses critiques sont dirigées contre la gestion au niveau de l’État qui « demande un nouvel effort aux communes ». Pour les actionnaires du CAC 40 « l’argent leur ruisselle dessus » alors que pur les communes les moyens sont en baisse. La Dotation Générale de Fonctionnement que verse l’État en compensation des compétences qu’il délègue aux collectivités est en baisse. Elle devrait être indexée sur l’inflation. Il faut défendre le Service Public. Il y a des marges de manœuvre conséquentes alors que 8 millions de français bénéficient de l’aide alimentaire.

De l’intervention de l’opposant Anthony BOURGET il ressort qu’il donne acte d’une gestion qui permet de maintenir l’investissement à un haut niveau. Mais il se fait l’écho de la différence de traitement entre la Ville riche et la situation personnelle des citoyens maltraités avec une hausse importante de la taxe foncière comme s’il y avait un décalage entre les finances des ménages et celle de la ville.

Dans sa réponse, le maire Yannick MOREAU a fait remarquer que la fusion et les efforts en matière de mutualisation des moyens matériels et personnels commencent à porter leurs fruits et comme l’a fait remarquer le maire Yannick MOREAU on s’aperçoit que « 1+1+1 cela fait plus que 3 ».

En effet, si, avant la fusion les investissements cumulés des 3 communes étaient de 25 millions d’euros, pour la ville nouvelle c’est une prévision de 50 millions d’euros qui est faite pour 2022 et 2023.

Ce "débat" a permis d’aborder d’autres problèmes intéressants concernant par exemple le logement, l’application de la loi SRU et la pénalité de 900 000 euros infligée par l’État à la ville des SABLES D’OLONNE, l’évolution de la dette, les investissements (53 millions d’euros en 2023)... ,  

Nous aborderons ces points dans nos prochaines parutions.

 

À SUIVRE...

 

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 20:49
C'EST MIGNON MAIS EST-CE SÉRIEUX EN MATIÈRE DE GESTION ?

C'EST MIGNON MAIS EST-CE SÉRIEUX EN MATIÈRE DE GESTION ?

 

L’EXEMPLE DE L’ASSAINISSEMENT AUX SABLES D’OLONNE

Au hasard du dernier conseil communautaire nous retrouvons un vieux dossier. Celui de l’assainissement aux Sables d’Olonne.

Parmi les recettes du budget Assainissement de l’Agglomération les Sables d’Olonne apparaissent des recettes exceptionnelles correspondent aux trois jugements suivants rendus au premier semestre 2021 :  

  • En février 2021, par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 0.2 M€ dans le cadre du contentieux relatif à l’endommagement de la conduite principale de la Station du Petit Plessis en 2015,
  •  En mai 2021, par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 1.3 M€ dans le cadre du contentieux relatif aux dégradations des bétons de la station d’épuration,
  •  Enfin, en juin 2021 et toujours par jugement du Tribunal Administratif de Nantes, l’Agglomération a été indemnisée de 4.1 M€ dans le cadre du contentieux relatif à l’émissaire en mer (perte d’étanchéité et arrimage de la section maritime mal assurée). Pour information, un appel contre ce jugement a été interjeté par le constructeur de l’émissaire.

Il faut rajouter l’étude importante lancée en décembre 2021 pour un diagnostic et la fiabilisation d'une conduite d'alimentation de la station d'épuration.

Le grand chantier (42 millions d’euros) lié à la nouvelle station d’épuration du Petit Plessis mise en service en 2007 prend donc l’eau de partout en 2022 : mauvais choix, mauvais prestataires, manque de vision à long terme ? Le piteux résultat est là !

Dans les années 2000, la capacité de traitement de la station d’épuration dite de la « Sablière » ne correspondait plus aux besoins.  Conçue pour 80 000 habitants, la station d'épuration de l'agglomération des Sables-d'Olonne est proche de la saturation, une capacité minimale de 120 000 habitants étant désormais nécessaire.

Donc, le maire, Président de la Communauté de Communes CCO a dû engager le gros dossier de la création de la nouvelle station d’épuration et du réseau de collecte y afférent. Il était question d’un budget jugé pharaonique de 100 à 150 millions de francs ...il a fallu rogner, faire des compromis entre les 3 maires (Les Sables d’Olonne, Olonne sur Mer et Château d’Olonne), réduire la voilure et les ambitions.

Le résultat : 15 ans plus tard, il faut reprendre le dossier, continuer de batailler sur le plan juridique : expertises, procédures...et trouver des solutions viables pour le long terme pour une agglomération dont la population, durant la saison, dépasse les 200 000 habitants. De plus, il faut aussi répondre aux normes nouvelles et à la question que faire des 5 millions de m3 d’eau impropres rejetés en mer par la station d’épuration ?

 

LES ÉLUS DÉPASSÉS DOIVENT CEPENDANT DÉCIDER

Dans ce domaine de l’assainissement, les techniques sont pointues et évolutives et les problématiques posées donc les choix à faire passent au-dessus de la tête des élus et même des services techniques des collectivités

Face à la collectivité, il y a maintenant les grands groupes à dimension internationale comme Vinci, Suez-Véolia, Saur... qui sont présents non seulement sur la partie travaux mais aussi sur la partie fonctionnement, entretien des installations, réseaux...

Ces sociétés ont du personnel rompu à la négociation face à des élus qui ne sont pas armés pour défendre leur collectivité.

 Il faut donc que la collectivité ait souvent recours à des bureaux d’études sérieux et indépendants en qui ils doivent faire confiance tout en les contrôlant...encore une mission impossible !

Comme dans d’autres prestations comme les transports publics, la voirie... l’élu est d’un part, dépassé techniquement et, d’autre part, doit décider et pire souvent subir la pression subtile et nocive des prestataires avec qui ils ont ou vont traiter les marchés publics qui engagent des millions d’euros.

 

UNE SEULE SOLUTION : UN STATUT POUR LES ÉLUS QUI GÈRENT 240 MILLIARDS D’EUROS D ’INVESTISSEMENT

La fonction d’élu est exigeante et ingrate.

L’élu doit être protégé contre lui et contre son environnement.

L’élu qui va sacrifier beaucoup à sa fonction doit être responsabilisé mais il doit recevoir une juste rémunération : aujourd’hui un élu qui ne fait qu’inaugure les chrysanthèmes, qui flirte avec l’illégalité, le favoritisme...est considéré de la même manière que celui qui s’investit totalement dans sa fonction.

Il faut donc un statut adapté à cette fonction qui ne peut qu’être temporaire...ce n’est pas un métier !

Il faut que les structures des collectivités locales soient simplifiées et de taille gérable donc en finir avec les 520 000 élus locaux qui gèrent mal et dangereusement 240 milliards d’investissement annuellement soit les deux-tiers des investissements publics !...et ne parlons pas des frais de fonctionnement et particulièrement les frais de personnels qui ne satisfont ni les élus ni les citoyens !

 

CE STATUT ATTENDU ET LA RÉFORME DES COLLECTIVITÉS LOCALES CONSTITUENT UNE PRIORITÉ DONT ON A MALHEUREUSEMENT PEU ENTENDU PARLER POUR CETTE MANDATURE !

 

LA PROCHAINE MANDATURE SERA-T-ELLE CELLE QUI AURA OSÉ ET RÉUSSI LA DÉCENTRALISATION, LA RÉFORME TERRITORIALE ET L’INSTITUTION DU JUSTE STATUT DE L’ÉLU LOCAL, CHEVILLE OUVRIÈRE DE LA DÉMOCRATIE LOCALE ?

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 18:31
LE MAIRE YANNICK MOREAU PRÉSENTE "SON"BUDGET 2022 AVEC UNE CERTAINE SÉRÉNITÉ

LE MAIRE YANNICK MOREAU PRÉSENTE "SON"BUDGET 2022 AVEC UNE CERTAINE SÉRÉNITÉ

 

 

LE BUDGET 2022 ADOPTÉ PAR LE CONSEIL MUNICIPAL

 

UN CONTEXTE NOUVEAU POUR CE BUDGET 2022

 

 

Les comparaisons avec les exercices passés sont globalement impossibles suite à 3 événements importants :

  • La création en septembre 2021 du service technique commun entre la ville et l’agglomération, opération dite de mutualisation des moyens,
  • La création d’un budget annexe nouveau pour l’Institut Sports Océan ISO,
  • Les répercussions de la pandémie COVID.

 

QUELQUES LIGNES DIRECTRICES

FONCTIONNEMENT

Les recettes de fonctionnement sont en légère baisse pour 2022 : les recettes de fonctionnement attendues avoisineront 61 300 000 €, en baisse de 2,35 % par rapport au budget primitif de 2021.

Les taux des impôts fonciers, après la hausse de 2021, font une pause. Les taux 2022 seront les mêmes que ceux de 2021.

Les dépenses de fonctionnement sont contenues ; le maire donnera d’ailleurs en fin de débat des exemples concrets d’économies de fonctionnement réalisées.

 

INVESTISSEMENT : TRADUCTION DE L'AMBITION D'UNE VILLE MOYENNE QUI BOUGE

Des investissements : un plan d’investissement ambitieux d’un montant jamais égalé de 35,9 millions d’euros (+ 40% par rapport à 2021).

Citons les principaux investissements : les réserves foncières, les restaurations du Musée Sainte-Croix et Notre Dame de Bon Port, la Villa Charlotte, le cœur de Ville d’Olonne, les maisons médicales, les locaux de la police, le Pôle social, le plan vélo, les parcs de la Marion et des Nouettes...

Ces investissements seront financés par l’auto-financement (résultat de la soustraction recettes de fonctionnement moins les charges de fonctionnement) et par l’emprunt :il est prévu un emprunt d’équilibre de 23,6 millions d’euros.

 

LA DETTE : LA SAGESSE 

La dette reste dans les normes ; 48 millions d’euros. Ceci représente un endettement de 780 euros par tête d’habitant soit 9% de moins qu’en 2021 et il est prévu un remboursement de la dette de près de 6 millions d’euros.

Les tarifs des prestations de la commune ne seront pas augmentés malgré l’impact non négligeable des hausses annoncées (carburants, électricité, charges salariales ...)   ...une concession de la majorité à la demande des oppositions lors du précédent conseil municipal.

 

Donc une situation financière de la commune que tous les élus jugent sincère, prudente et globalement satisfaisante.

 

À SUIVRE : BUDGET DE LA VILLE DES SABLES D’OLONNE : LE DÉBAT

 

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