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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 19:32
INVITER LA DÉPENDANCE DANS LE DÉBAT PUBLIC

INVITER LA DÉPENDANCE DANS LE DÉBAT PUBLIC

MONSIEUR LE PRÉSIDENT "FAIRE PREUVE D'HUMANITÉ !", AVEZ-VOUS DEMANDÉ AU GOUVERNEMENT...

MAIS QUE FAIT-ON POUR LES 1,4 MILLION DE PERSONNES DÉPENDANTES ET LEURS FAMILLES ? DES PROMESSES, SEULEMENT À CE JOUR !

La page 23 du programme présidentiel d'Emmanuel MACRON ne contient pas d'engagements précis de l'État en faveur de l'ensemble des personnes dépendantes jeunes et moins jeunes en perte d'autonomie ; dans vos promesses , Monsieur Le Président, vous n'abordiez que le droit  à un(e) auxiliaire de vie pour les jeunes qui en ont besoin pour suivre une scolarité comme les autres enfants.

Nous le savons les personnes âgées ne travaillent plus donc elles ne sont pas le souci principal du Chef de l'État actuel.

Le titre de cette page 23 est porteur d'espoir "UN PLUS POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP" mais ce fut une page qui est restée quasiment vierge.

Pourtant, il y a 1,4 million de personnes de plus de 60 ans qui se trouvent aujourd’hui en situation de dépendance liée au vieillissement et donc 1,4 million de familles concernées, "aidants et aidantes" attendent que la solidarité nationale ne soit pas un vain mot .

C'est le cinquième risque dont on parle depuis des décennies...on en parle et on oublie!

Ainsi; sous le règne du Président MACRON, il y a bien eu les promesses de 2018 puis celle d'une loi "dépendance" avant la fin de l'année 2019...on est en février 2020 et toujours rien et la misère et les angoisses s’accroissent au sein du corps médical, des EHPAD, des personnels soignants, des aidants et toujours rien...si ce n'est de plus en plus de désespérance dans les familles touchées sans cesse plus nombreuses.

 

OÙ ET COMMENT SONT UTILISÉS LES FONDS DE LA CNSA : UNE GROSSE CAISSE DE 27 MILLIARDS D'EUROS ?

On se demande où passent les crédits nationaux versés par les retraités, les salariés dans la fameuse Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie dont la gestion a été secouée poliment mais fermement par la Cour des Comptes (rapport de février 2018) et qui "gère" 27 milliards d'euros attribuées au financement des actions liées à "perte d'autonomie ":

L'origine de ces fonds correspond à :

- L’"objectif national "des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) : 20,8 milliards d’euros prévisionnels ;

- La contribution de solidarité pour l’autonomie, « part activité » (CSA - journée nationale de solidarité) : 2,1 milliards d’euros prévisionnels ; 100% de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA) : 0,8 milliard d’euros prévisionnels ;

- Une fraction de la contribution sociale généralisée (CSG) : 2,3 milliards d’euros prévisionnels.

La loi de Financement de Sécurité Sociale pour 2019 est venue modifier une partie des recettes de la CNSA : la CNSA perçoit désormais une part de la contribution sociale généralisée (CSG), à la place des prélèvements sociaux sur les revenus du capital et de la contribution de solidarité pour l’autonomie, pour sa partie patrimoine seulement.

Les fonds existent bien, certes mal utilisés, car aucun politique globale n'a pu être établie depuis des décennies !

 

MAIS LE PROBLÈME N'EST PAS SEULEMENT UN PROBLÈME DE GROS SOUS ? C'EST UN PROBLÈME DE SOLIDARITÉ NATIONALE QUI DÉPASSE DE LOIN ET EN URGENCE CELUI DES RETRAITES : C'EST LE GRAND PROBLÈME DE SOCIÉTÉ D'AUJOURD'HUI ET CELUI DE DEMAIN

En 2050, il y aura 4 millions de personnes frappées par la perte d'autonomie...4 millions de familles dépassées par cet événement terrible qui les frappe quand elles apprennent qu'un des leurs va devenir dépendant.

Ce sont des vies qui basculent.

On sait que la meilleure des solutions, la plus humaine est le maintien à domicile des personnes en perte d'autonomie : pourquoi si peu est-il fait pour faciliter le maintien à domicile...pour l'organiser avec les proches ?

Et puis, aussi il y a le caractère inéluctable de l'accroissement du nombre de personnes dépendantes...alors pour envisager sereinement cette évolution il va bien falloir faire comprendre aux français qu'il faut gérer ce risque, qu'il faut qu'il soit couvert...qu'on ait pas un système injuste voire immoral où

- d'une part, certains, les fourmis, conscients du risque s'assurent et / ou prennent les mesures pour faire face à cette terrible éventualité,

- tandis que d'autres, les cigales, attendent tout de la solidarité nationale  dont on connait les limites.

 

L'ÉTAT N'A PLUS D'ARGENT DONC TANT SUR LE PLAN HUMAIN QUE SUR CELUI DE LA SOCIÉTÉ...

LA DÉPENDANCE DOIT ÊTRE DÉCLARÉE PROBLÈME DE FAMILLE,  PROBLÈME GÉRABLE LOCALEMENT...INVITONS-LE DONC DANS LE DÉBAT ÉLECTORAL ACTUEL ...

CECI EST PLUS IMPORTANT QUE LE DÉBAT INAUDIBLE SUR LA RÉFORME DES RETRAITES,

LA CELLULE SOCIALE FAMILIALE SOLLICITÉE ET AIDÉE EN SERAIT CONFORTÉE ET GRANDIE.

 

 

 

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