LES CONSEILLERS MUNICIPAUX DU 2 JANVIER 2019 NE SERONT PLUS 99
LA MÉCANIQUE POLITICIENNE ET LES SUITES JUDICIAIRES INUTILES DE L’ÉLECTION DU PREMIER MAIRE DE LA VILLE NOUVELLE DES SABLES D’OLONNE LE 2 JANVIER 2019
Voir :
UN "ANCIEN"MAIRE QUI FIXE LES RÈGLES DU JEU, PERD ET CONTESTE DEVANT LA JUSTICE
Rappelons :
-Que c’est l’ex maire de Château d’Olonne, Joël MERCIER, qui a dicté et imposé les règles de l’élection du maire de la nouvelle commune par tous les élus des 3 communes soit 99 élus,
-Qu’il a aussi imposé que ces 99 élus soient maintenus jusqu’à la fin du mandat (mars 2020),
-Qu’il a imposé, après l’avoir sans cesse retardée, la date du 1er janvier 2019 pour la création de la ville nouvelle et donc l’élection d’un nouveau maire,
-Qu’il aurait bien aimé pouvoir s’imposer et imposer l’équipe de gouvernance avec un nombre d’adjoints pléthorique et « indemnisés».
Mais ce fut le nouveau maire de la commune nouvelle Yannick Moreau qui a été légalement élu avec 61 voix contre 37 à Joël MERCIER qui avait, comme nous l'avons dit, pourtant fixé, imposé les règles du jeu et qui est largement le perdant. Il n’a pas accepté sa défaite et la conteste devant la Justice avec son allié de circonstance Didier GALLOT, ex maire des Sables d’Olonne. Comme il ne peut contester le vote du 2 janvier 2019, il conteste ses suites logiques.
LES PERDANTS, MAUVAIS JOUEURS, À LA MANŒUVRE POUR BLOQUER LE FONCTIONNEMENT DE LA NOUVELLE COMMUNE : CETTE FOIS C'EST LA BÉRÉZINA DE LA POLITIQUE POLITICIENNE
À ce niveau, le citoyen ne comprend plus. Il se passe au niveau local ce qu’il abhorre le plus au niveau national ; une guerre des chefs qui l’emporte sur toutes autres considérations.
La manœuvre était annoncée bien longtemps à l’avance : secret de polichinelle. Cela faisait partie des bruits de couloirs qui s’avèrent des rumeurs vraies !
Pour déstabiliser la nouvelle équipe est organisée une démission en bloc des partisans de Joël MERCIER.
Pour quelqu’un qui voulait que tous les élus aillent jusqu’au bout de leur mandat…démissionner en cours de mandat et contraindre à la démission un patchwork d’élus qui n’ont rien en commun constitue un épisode navrant de la démocratie locale.
Ce rassemblement DES PERDANTS ANTI… réunit les proches du dit Joël MERCIER et d’autres élus qui ont en commun de ne rien avoir en commun, des élus socialistes, « vert », des opposants de droite à son allié malheureux Didier GALLOT, ex maire des Sables d’Olonne et autres élus et Didier GALLOT lui-même.
Mais quelle crédibilité peuvent encore avoir ces « démissionnaires. ?
Mais ce n’est pas tout !
La base de leur raisonnement c’est que leur démission collective va avoir une coloration démocratique : redonner la parole au peuple qui ne demandait pas cela. Voilà bien une illustration de l’usage abusif de la consumation populaire.
Il ne faut pas oublier que le credo des démissionnaires était « 99 élus qui géreront la transition 2019 2020 », autrement dit le temps de la mise en place de la commune nouvelle avant les nouvelles élections municipales prévues en mars 2020.
Les sablais se souviennent et se souviendront quand même de cette assemblée pléthorique de 99 élus selon la volonté du même Joël MERCIER dont le dépit et les mauvais calculs politiques et juridiques l'ont poussé à la démission.
Et maintenant de nouvelles élections ?
Sauf que…le commune nouvelle existe depuis le 1er janvier 2019 et elle vit et agit !
DE NOUVELLES ÉLECTIONS AURAIENT RÉDUIT LE NOMBRE DE CONSEILLERS MUNICIPAUX À 43 !
En effet, la commune nouvelle LES SABLES D’OLONNE 43 000 habitants.
De nouvelles élections pour cette population se feraient donc sur la base d’une liste fixée légalement à 43 conseillers municipaux.
Cette situation est triste à pleurer et certains conseillers municipaux et adjoints qui avaient à leur actif un bon mandat perdent leurs fonctions et leur crédibilité. Que peuvent penser leurs électeurs de cette tragi-comédie ?
Quelle confiance faire à un élu qui a prôné et imposé les 99 élus et qui veut maintenant une municipalité de 43 conseillers municipaux…peut-être aurait-il cédé sa place ? à moins qu’il n’ait pas vu ou sous-estimé ce risque d’être accusé de réduire de plus de moitié le nombre d’élus de la nouvelle ville qui demeure aujourd'hui à 99 ! Oui, mauvais calcul.
Il eût été tellement plus sage, politique et démocratique pour cette ligue de démissionnaires de jouer leurs rôles d’opposants proposants pendant ces 14 mois et de se présenter devant les électeurs en mars 2020 comme une alternative crédible.
Mais, Joël MERCIER entraine sa suite dans le néant de l'absurdité en poussant encore le bouchon. Il a tenté le tout pour le tout en transposant le combat du plan politique à celui du judiciaire.
À SUIVRE : DES SUITES JUDICIAIRES QUI CONFORTENT LE NOUVEAU MAIRE DES SABLES D’OLONNE
