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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 14:31
Une salle très attentive et participative...mais les analyses, les appels à la raison seront-ls entendus au dehors de la salle ?...Cela dépend de chacun de nous.

Une salle très attentive et participative...mais les analyses, les appels à la raison seront-ls entendus au dehors de la salle ?...Cela dépend de chacun de nous.

MIEUX SE NOURRIR POUR VIVRE MIEUX ET FAIRE VIVRE UNE AGRICULTURE DE QUALITÉ

 

L'AGRICULTURE PRODUCTIVISTE NOURRIT-ELLE SANITAIREMENT BIEN ? CERTAINEMENT PAS.

 

Les 150 personnes venues écouter et interroger les Docteurs Christian BONNAUD et Olivier DUBREZ et la spécialiste Madame Aurélie TROUVÉ ont satisfait leur soif de savoir où nous conduit une agriculture industrielle et les grands groupes agro-alimentaires tant sur le devenir du monde agricole que sur celui de la santé des populations.

Cancers, allergies, diabète, maladies lies aux déficiences hormonales, Alzheimer...une constatation : leur augmentation constante et une deuxième constatation : les personnes exposées directement aux produits suspects comme les pesticides ont, par exemple, 5 fois plus de tumeurs au cerveau que la moyenne de la population.

Les intervenants en conviennent : à ce jour, le lien de causalité entre la consommation de produits alimentaires provenant de l'agriculture intensive et la survenance de maladies n'est pas prouvé scientifiquement. Mais il  est fortement perceptible. Il est donc regretté que la recherche dans ce domaine ne bénéficie pas de moyens suffisants...on préfère encore soigner des malades que d'investir dans la recherche des effets nocifs de pratiques agricoles douteuses voire aussi nocives qui rendent malades.

Une autre constatation : les groupes industriels "alimentent" les lobbys qui font que tout le travail préventif, la recherche est toujours en retard d'une guerre. Quand la recherche a déterminé la dangerosité d'un produit...son remplaçant est déjà prêt à être mis sur le marché sans que l'on soit sûr de la non dangerosité de ce remplaçant.

Le manque de moyens de contrôle fait aussi, par exemple, échec à l'interdiction de l'abus des antibiotiques dans les élevages.

On a donc entendus des propos modérés, nuancés mais alarmistes : le consommateur averti peut et doit réagir.

 

SAUVER L'AGRICULTURE ET PRÉSERVER LA SANTÉ DES ENFANTS

Face à une salle dont effectivement la moyenne d'âge dépassait la quarantaine une" jeune personne" pouvait regretter que ceux qui sont plus concernés, les jeunes; soient absents.

Quant aux producteurs et transformateurs BIO ils n'arrivent pas à mieux imposer leurs produits, par exemple, en restauration scolaire. Le produit bio est considéré comme cher et le produit industriel bénéficie de la chaîne des aides financières. La concurrence entre producteurs bio et producteurs "industriels" ne se fait pas à armes égales. L'arbitre du combat est le consommateurs averti.

Les bonnes questions :

- quand va-t-on permettre aux agriculteurs de produire et vivre sans subventions : de vivre de la commercialisation de leur production sans les contraindre à des normes de production qui nécessitent l'usage sans modération ni controle de produits nocifs à court, moyen et long termes ?

Ce n'est pas pour demain.

De ce côté, il y a tout à craindre de l'ouverture des marchés dans de futurs accords internationaux et mondiaux.

- les européens ne doivent-ils pas modifier leur mode de consommation ? La part du budget familial réservé à l'alimentation ne cesse de décroître. Cela se fait au détriment du qualitatif. Il a été démontré, par exemple, au cours de cette soirée, la nocivité de la surconsommation de viande. Ne faut-il pas revoir un peu notre mode d'alimentation ?

Donc, pour l'agriculture, PRODUIRE MOINS, MAIS PRODUIRE MIEUX

Pour le consommateur : chacun, à titre individuel, peut changer ses habitudes... et ainsi influer sur la production et gagner sur la santé publique.

 

La présence nombreuse à cette réunion, la qualité de l'information donnée sont une marque positive d'un combat inégal mais qu'il faut mener dans l'intérêt général dont celui de la santé publique.

Merci aux organisateurs et aux intervenants.

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