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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 09:41
LE MORAL DES FRANÇAIS, LEUR CONFIANCE EN LEURS STRUCTURES ET DIRIGEANTS

IL NE FAUT PLUS MENTIR AUX FRANÇAIS : DANGER, RISQUE DE DÉRAPAGE INCONTRÔLÉ. ET INCONTRÔLABLE

 

Que ce soit au niveau local ou au niveau national, le mensonge sans vergogne, les promesses bidons, l'annonce de projets qui ne sront jamais réalisés est l'apanage de nos politiciens qui n'ont plus aucune considération pour le citoyen et dont l'objectif est trop souvent leur carrière, les honneurs et les privilèges attachés à leurs mandats.

 

Seulement, il arrive un moment où la rage étouffée du peuple en éclatant soudainement conduit à tous les excès. Elle devient incontrôlable.

 

Où en sommes-nous en France en 2016 ?

 

Une information du Point : une étude qui bouleverse certaines certitudes et qui en conforte d'autres (sous-titre DDLR)

 

"Le centre de recherches politiques de Sciences Po, vient de rendre publique la dernière des sept vagues – depuis janvier 2010 – de sa grande enquête annuelle sur « l'état d'esprit des Français ».

 

LES PARTIS POLITIQUES AU FOND DU TROU

 

Une nouvelle fois, les partis politiques se retrouvent tout au fond du classement de leurs institutions sur la question de la confiance :

12 % seulement des Français leur font confiance, contre 87 % qui ne leur font pas confiance. Un score terrifiant !

 

PME, ARMÉE, HÔPITAUX RÉHABILITÉS

À l'opposé, ils placent en tête de leur classement les hôpitaux (82 % de confiance), l'armée (81 %) et les PME (petites et moyennes entreprises), avec 80 % de confiance.

 

Absolument inattendue, la place des PME sur le podium face aux politiciens est symptomatique de l'état de déliquescence d'un pays qui marche sur la tête, car ce sont justement ces politiciens totalement discrédités qui ont le pouvoir d'empêcher les PME de vivre et de se développer librement, ce dont, d'ailleurs, ils ne se privent pas.

Il était néanmoins difficile de prévoir que les entreprises bénéficieraient d'une image aussi flatteuse dans l'opinion.

Un vrai changement est peut-être en train de s'opérer chez les Français à l'égard des entrepreneurs.

 

LES MEDIA, LES SYNDICATS N'ONT PLUS LA COTE

Courbe descendante pour ce qui est des médias, c'est à peine moins mauvais que pour les politiciens.

Dans ce classement du Cevipof, ils sont avant-derniers avec une confiance de 24 % contre une défiance de 75 %, tout près des syndicats, à 27 % de confiance contre 72 % de défiance.

 

Politiques, médias, syndicats, tel est le classement en queue de peloton, si on commence par la fin. Il faut préciser que, dans l'esprit du grand public qui mélange un peu tout, cela englobe aussi bien les journalistes de la presse écrite que les journalistes des grands médias audiovisuels, les bateleurs des chaînes de télé ou les animateurs de radio.

Les vrais journalistes du Figaro, du Monde, du Point ou de Challenges se retrouvent ainsi dans le même sac que les Thierry Ardisson, Michel Drucker ou Laurent Ruquier, ce qui n'est pas spécialement valorisant.

Lorsque Laurent Ruquier reçoit le Premier ministre pendant une heure et demie dans son émission du samedi soir comme il vient de le faire, il concourt allègrement à discréditer non seulement les politiciens, mais aussi « les médias ».

Dans cette opération de com de Matignon, Laurent Ruquier et Manuel Valls se sont clairement fait de la publicité sur le dos des vrais journalistes.

 

DES PRECISIONS SUR LES SYNDICATS

 

Quant aux syndicats, on vient d'apprendre qu'ils ont été l'objet d'un autre sondage en novembre de la part de TNS-Sofres pour l'association Dialogues, composée de DRH et de syndicalistes. Là aussi, la question de la confiance a été posée. Résultat : les Français ne sont que 43 % à avoir confiance en eux, ce qui est mieux que les 27 % de l'étude Cevipof, mais ce n'est pas l'essentiel, car beaucoup dépend de la façon dont les questions ont été établies.

Ce qu'il faut noter, c'est la courbe descendante de cette confiance, tombée de 50 % en 2008 à 45 % en 2013 et donc à 43 % aujourd'hui. La cote d'alerte dépassée.

 

Pour en revenir au travail des équipes du centre de recherches de Sciences Po, il est reconnu depuis longtemps.

Dans leur dernier baromètre, quelques 2 000 personnes représentatives ont été interrogées fin décembre, et plusieurs items laissent à penser que l'écart se creuse de plus en plus entre la France d'en haut et la France d'en bas.

On reste confondu, par exemple, par ces 81 % de sondés qui éprouvent des « sentiments négatifs envers les élus » – déception mais aussi, à un degré moindre, dégoût et même détestation –, quand 76 % des sondés les jugent « plutôt corrompus ».

 

Avec un tel ressenti envers leurs élites politiques, on dépasse réellement la cote d'alerte.

Les responsables du Cevipof, à travers ce baromètre, disent vouloir mesurer « la valeur cardinale de la démocratie : la confiance ». La défiance envers leurs dirigeants n'ayant jamais été aussi élevée, les Français vont-ils finir par se poser des questions sur le vrai niveau de démocratie de leur royaume républicain, dont ils peuvent penser n'être plus que des sujets taillables et corvéables à merci, comme un certain tiers état pendant l'hiver 1788-1789 ? "

 

Un avertissement dont nous devons tous mesurer la portée.

IL EST GRAND TEMPS QUE LES NOMBREUX ÉLUS IRREPROCHABLES SORTENT DE LEUR SILENCE COMPLICE POUR REDONNER ESPOIR ET CONFIANCE AUX FRANÇAIS.

 

 

 

 

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